foi

Lettre de Paul aux Romains – 3

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Ce texte est tiré du Nouveau Testament publié dans la collection La Bibliothèque de la Pléiade des éditions NRF Gallimard.
Introduction de Jean Grosjean, textes traduits, présentés et annotés par Jean Grosjean et Michel Léturmy avec la collaboration de Paul Gros.
Afin de respecter le droit d’auteur, l’introduction, les présentations et les annotations ne sont pas reproduites. Je vous invite donc à vous procurer ce livre pour bénéficier pleinement de la grande qualité de cet ouvrage.

Lettre aux Romains

Chapitre 3

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Lettre de Paul aux Romains – 1

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Introduction de Jean Grosjean, textes traduits, présentés et annotés par Jean Grosjean et Michel Léturmy avec la collaboration de Paul Gros.
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Lettre aux Romains

Chapitre premier

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Lettre de Jacques – Chapitre 5

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Lettre de Jacques

Chapitre 5

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Lettre de Jacques – Chapitre 2

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Lettre de Jacques

Chapitre 2

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Évangile selon Luc – Chapitre 19

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ÉVANGILE SELON LUC

CHAPITRE 19

1 – Il entra dans Jéricho et parcourut la ville.
2 – Et voilà qu’un homme appelé Zachée, qui était percepteur en chef, et même riche,
3 – cherchait à voir qui était Jésus, mais ne le pouvait pas, à cause de la foule, car il était petit.
4 – Il courut en avant et monta sur un sycomore pour le voir, car il devait passer par là.
5 – Arrivé en ce lieu, Jésus le regarda et lui dit : Zachée, dépêche-toi de descendre, car aujourd’hui il faut que je demeure dans ta maison.
6 – Il se dépêcha de descendre et l’accueillit avec joie.
7 – Tous, à cette vue, murmuraient ; on disait qu’il était entré loger chez un pécheur.
8 – Et Zachée, debout, dit au Seigneur : Voilà, seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens et, si j’ai fait du tort à quelqu’un je lui rends le quadruple.
9 – Jésus lui dit qu’aujourd’hui sa maison était sauvée et que lui aussi était un fils d’Abraham ;
10 – le fils de l’homme est venu, en effet, chercher et sauver ce qui avait péri.

Mon analyse :
Jésus montre qu’il n’y a pas d’impur ou de pécheur par principe ; il ne juge pas sur la mine comme l’impose la loi mosaïque. Ce qui compte c’est la foi et la volonté de bien faire. Les actions doivent être en accord avec la foi.

11 – Pendant qu’on l’écoutait il ajouta une parabole parce que, comme il était près de Jérusalem, il leur semblait que le règne de Dieu allait tout de suite apparaître.
12 – Il dit donc : Un homme de la noblesse est allé dans un pays lointain recevoir un règne et revenir.
13 – Il a appelé dix de ses esclaves, leur a donné dix mines et leur a dit : Faites des affaires, le temps que je revienne.
14 – Mais ses concitoyens le détestaient ; ils ont envoyé une ambassade pour dire : Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous.
15 – Quand il a été de retour, ayant reçu ce règne, il a fait appeler les esclaves à qui il avait donné l’argent, pour savoir quelles affaires chacun avait faites.
16 – Le premier est arrivé en disant : Seigneur, ta mine a rapporté dix mines.
17 – Il lui a dit : C’est bien ! bon esclave ; puisque tu as été fidèle dans les moindres choses, reçois pouvoir sur dix villes.
18 – Le second est venu en disant : Ta mine, seigneur, a fait cinq mines.
19 – Il lui a dit aussi : Et toi, sois à la tête de cinq villes.
20 – Et l’autre est venu en disant : Seigneur, voilà ta mine, je l’avais en réserve dans un mouchoir ;
21 – car je te craignais, tu es un homme dur, tu prends ce que tu n’as pas déposé et moissonnes ce que tu n’as pas semé.
22 – Il lui dit : Je te juge par ta bouche, mauvais esclave. Tu savais que je suis un homme dur, prenant ce que je n’ai pas déposé, moissonnant ce que je n’ai pas semé ;
23 – et pourquoi n’as-tu pas donné mon argent à la banque ? moi, à mon arrivée, je l’aurais retiré avec un intérêt.
24 – Et il a dit à ceux qui se tenaient là : Prenez-lui sa mine et donnez-la à celui qui a les dix mines.
25 – Ils lui ont dit : Seigneur, il a dix mines !
26 – Je vous le dis, on donnera à celui qui a ; mais à celui qui n’a pas on prendra même ce qu’il a.
27 – Et quant à mes ennemis, qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.

Mon analyse :
Cette parabole comprise à l’envers par les judéo-chrétiens est pourtant claire. Le Seigneur parti s’approprier un territoire est mauvais comme le prouve sa réponse au troisième esclave et son comportement envers ceux qui ont demandé à ce qu’il ne règne plus sur eux. Le troisième esclave l’a compris et s’est comporté justement ; ce que lui a donné ce mauvais maître ne pouvait être utilisé pour en tirer profit mais devait être rendu tel quel. Le refus de se soumettre à la volonté d’expansion de ce maître est ce que nous devons faire envers le démiurge. Ce qu’il nous impose, de notre prison de chair à notre position dans le monde ne doivent ni être détruits ni être valorisés. Nous lui rendrons tout à notre mort et nous quitterons ce monde.

28 – Cela dit, il passa devant pour monter à Jérusalem.
29 – Comme il approchait de Bethphagé et de Béthanie, près du mont dit des Oliviers, il envoya deux de ses disciples
30 – et dit : Allez-vous-en à ce bourg en face. En y entrant vous trouverez un ânon attaché, sur lequel jamais personne ne s’est assis ; déliez-le et amenez-le moi.
31 – Et si quelqu’un vous demande pourquoi vous le déliez, vous direz que le seigneur en a besoin.
32 – Les envoyés s’en allèrent et trouvèrent ce qu’il leur avait dit.
33 – Comme ils déliaient l’ânon, ses seigneurs leur dirent : Pourquoi déliez-vous cet ânon ?
34 – Et ils dirent : Parce que le seigneur en a besoin.
35 – Ils l’amenèrent à Jésus et, jetant leurs vêtements sur l’ânon, y firent monter Jésus.
36 – Et sur son passage, les gens garnissaient le chemin avec leurs vêtements.
37 – Déjà il approchait de la descente du mont des Oliviers quand toute la multitude réjouie des disciples commença à louer Dieu à grande voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus.
38 – Ils disaient : Béni, celui qui vient, lui, le Roi, au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire dans les hauteurs !
39 – Quelques pharisiens dans la foule lui dirent : Maître, tance tes disciples !
40 – Il répondit : Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront.

Mon analyse :
Jésus singe une entrée en majesté dans Jérusalem pour montrer l’inanité de la tradition mosaïque, mais il le fait sur un ânon pour que tous comprennent le message. Malheureusement, la foule ne le comprend pas, les disciples non plus et même les pharisiens s’en exaspèrent. Cependant, Jésus leur dit que ce qui doit être dit le sera de toutes façons.

41 – Comme il approchait, il vit la ville et pleura sur elle;
42 – il dit : Si tu connaissais, toi aussi, en ce jour, ce qui mène à la paix ! Mais maintenant, cela a été caché à tes yeux.
43 – Il t’arrivera des jours où tes ennemis t’environneront de tranchées, t’encercleront et te presseront de partout ;
44 – ils t’écraseront, toi et tes enfants en toi, et ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu l’instant de ta Visitation.
45 – Il entra dans le temple et commença à chasser ceux qui vendaient ;
46 – il leur dit : Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière ; et vous en avez fait un antre de bandits.
47 – Chaque jour, il enseignait dans le temple. Les grands prêtres et les scribes cherchaient à le perdre ; les premiers du peuple aussi ;
48 – mais ils ne savaient que faire, car tout le peuple était pendu à l’écouter.

Mon analyse :
Jésus prophétise la chute de Jérusalem qui sera en grande partie due aux dissensions internes juives. Il s’oppose de nouveau violemment aux pratiques sacerdotales et rituelles qui dénaturent le message divin en le rabaissant à des futilités matérielles.

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Évangile de Luc – Chapitre 16

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Ce texte est tiré du Nouveau Testament publié dans la collection La Bibliothèque de la Pléiade des éditions NRF Gallimard.
Introduction de Jean Grosjean, textes traduits, présentés et annotés par Jean Grosjean et Michel Léturmy avec la collaboration de Paul Gros.
Afin de respecter le droit d’auteur, l’introduction, les présentations et les annotations ne sont pas reproduites. Je vous invite donc à vous procurer ce livre pour bénéficier pleinement de la grande qualité de cet ouvrage.

ÉVANGILE SELON LUC

CHAPITRE 16

1 – Et il disait aussi aux disciples : Il y avait un homme riche qui avait un gérant ; et celui-ci lui a été dénoncé comme dilapidant ses biens.
2 – Il l’a appelé et lui a dit : Qu’est-ce que j’entends de toi ? Rends compte de ta gestion, car tu ne peux plus être gérant.
3 – Et le gérant s’est dit : Que faire, puisque mon seigneur m’arrache cette gestion ? Bêcher, je ne peux pas ; mendier, j’aurais honte !
4 – Je sais ce que je vais faire pour que, quand je serai destitué de cette gestion, on m’accueille dans d’autres maisons.
5 – Et il appelle un par un les débiteurs de son seigneur ; il dit au premier : Combien dois-tu à mon seigneur ?
6 – Il dit : Cent barils d’huile. Il lui dit : Voilà ta lettre, assieds-toi et écris vite : Cinquante.
7 – Puis il dit à un autre : Et toi, combien dois-tu ? Il dit : Cent sacs de blé. Il lui dit : Voilà ta lettre, écris : Quatre-vingts.
8 – Et le seigneur a loué ce gérant d’injustice de ce qu’il avait agi avec bon sens. C’est que les fils de cet âge-ci ont plus de bon sens que les fils de la lumière, envers ceux de leur génération.
9 – Et moi je vous le dis, faites-vous des amis chez le Mamon d’injustice pour que, quand il vous lâchera, on vous accueille dans les abris éternels.
10 – Qui est fidèle en petit est fidèle aussi en grand ; et qui est injuste en petit est injuste aussi en grand.
11 – Si donc dans l’injuste Mamon vous n’avez pas été fidèles, qui est-ce qui vous confiera les vraies valeurs ?
12 – Et si dans les biens des autres vous n’avez pas été fidèles, qui est-ce qui vous donnera les vôtres ?
13 – Aucun domestique ne peut s’asservir à deux seigneurs ; car, ou il détestera l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas vous asservir à Dieu et à Mamon.

Mon analyse :
Ce texte est difficile. Voici un gérant accusé d’être incompétent. Cela semble vrai car il n’imagine pas se justifier. Dans le but de rebondir après sa future destitution, il cherche à se faire des amis des débiteurs de son seigneur en les aidant à falsifier les dettes. Or, le seigneur félicité le gérant d’avoir fait preuve d’à-propos, même si cela correspond à un vol. En fait Jésus nous dit que ceux qui sont asservis à ce monde sont plus rusés que ceux qui se fient à Dieu. Mais c’est pour mieux rappeler que celui qui est rusé et non pas fidèle sera plus mal considéré que celui qui est fidèle. Donc, il faut préférer la fidélité, même si elle est moins bien vue que la ruse. Nous retrouvons ici le concept de la parabole des talents. Le seigneur est mauvais, c’est Mamon, et donc il loue ce qui est mauvais même si cela lui porte préjudice. Pour nous les choses sont claires, même envers Mamon nous devons faire preuve de fidélité dans ce que nous lui devons. Par exemple, il nous a imposé une enveloppe charnelle. Nous n’avons pas à la faire prospérer (parabole des talents), mais nous ne devons pas la détruire (parabole du gérant infidèle).

14 – Et les pharisiens, qui aiment bien l’argent, entendaient tout cela, et ils le narguaient.
15 – Il leur dit : C’est vous qui vous justifiez devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est haut chez les hommes, Dieu l’a en horreur.
16 – Jusqu’à Jean, c’était la Loi et les Prophètes ; depuis lors, le règne de Dieu est annoncé et chacun lui fait violence.
17 – Or, il est plus facile que le ciel et la terre passent, plutôt que ne tombe un seul point de la Loi.
18 – Quiconque renvoie sa femme et se marie avec une autre est adultère ; et celui qui se marie avec une femme renvoyée par son mari est adultère.
19 – Il y avait un homme riche qui se vêtait de pourpre et de byssus, et qui faisait la fête tous les jours splendidement.
20 – Un pauvre tout ulcéreux, appelé Lazare, s’était jeté devant son porche
21 – et convoitait de se rassasier de ce qui tombait de la table du riche; mais les chiens mêmes venaient lécher ses ulcères.
22 – Et voilà que le pauvre est mort, il a été emporté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche est mort aussi et il a été enseveli ;
23 – et dans l’Hadès, parmi les tourments, il a levé les yeux et a vu de loin Abraham avec Lazare dans son sein.
24 – Il a vociféré : Père Abraham, aie pitié de moi ! envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je suis rongé dans cette flamme !
25 – Abraham lui a dit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement ses maux. Maintenant ici il est consolé et toi tu es rongé.
26 – Et avec tout cela, entre nous et vous un grand abîme a été établi, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici chez vous ne le puissent pas, et qu’on ne traverse pas non plus de là-bas chez nous.
27 – Mais il dit : Je te demande donc, père, de l’envoyer dans la maison de mon père,
28 – où j’ai cinq frères, pour qu’il les convainque de ne pas venir eux aussi dans ce lieu de tourment.
29 – Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les Prophètes ; qu’ils les écoutent !
30 – Mais il dit : Non ! père Abraham ; au contraire, si quelqu’un des morts passe chez eux, ils se convertiront.
31 – Mais il lui dit : Du moment qu’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, si quelqu’un des morts ressuscite, cela ne les persuadera pas non plus.

Mon analyse :
Cette partie donne régulièrement lieu à une interprétation inversée chez les judéo-chrétiens. Les pharisiens se moquent de Jésus car ils sont attachés aux biens de ce monde. Jésus rappelle que avant lui la seule référence acceptée était la loi mosaïque, mais maintenant que le règne de Dieu est annoncé personne ne le respecte. Le verset 17 est mal interprété. Il veut dire que remettre en cause la loi mosaïque est très difficile car elle est admise depuis très longtemps. Mais pour autant il démontre que cette loi est mauvaise et injuste. La parabole du riche et de Lazare vient le démontrer. Le riche n’a pas fait preuve de Bienveillance envers le pauvre malade, mais il n’a pas non plus violé la loi mosaïque. Pourtant, une fois mort, il est du mauvais côté et comprend son erreur. Abraham dit clairement qu’entre ceux qui vivent sous la loi mosaïque mais sans Bienveillance et ceux qui supporte une vie difficile il y a un grand abîme. Et Abraham rappelle que la bonne parole est donnée, non pas par Dieu mais par Moïse et les prophètes. or, ces derniers ont souvent cherché à infléchir l’attitude des Juifs et ce sans succès. Ce message est pour nous. Même si nous respectons les lois qui ne peuvent nous empêcher d’agir mal envers nos frères, notre salut dépendra de notre capacité à respecter le loi d’Amour de Jésus et à pratiquer la Bienveillance.

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Évangile de Luc – Chapitre 13

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Ce texte est tiré du Nouveau Testament publié dans la collection La Bibliothèque de la Pléiade des éditions NRF Gallimard.
Introduction de Jean Grosjean, textes traduits, présentés et annotés par Jean Grosjean et Michel Léturmy avec la collaboration de Paul Gros.
Afin de respecter le droit d’auteur, l’introduction, les présentations et les annotations ne sont pas reproduites. Je vous invite donc à vous procurer ce livre pour bénéficier pleinement de la grande qualité de cet ouvrage.

ÉVANGILE SELON LUC

Chapitre 13

1 – Au même moment, voilà que des gens lui annoncèrent ce qu’il en était de ces Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang à celui de leurs sacrifices.
2 – Il leur répondit : Pensez-vous que ces Galiléens, pour avoir souffert cela, aient été autrement pécheurs que tous les Galiléens ?
3 – Non, je vous le dis ; mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous pareils.
4 – Et ces dix-huit, sur qui la tour de Siloé est tombée et qu’elle a tués, pensez-vous qu’ils aient été autrement endettés que tous les habitants de Jérusalem ?
5 – Non, je vous le dis ; mais si vous ne vous convertissez pas vous périrez tous de même.
6 – Et il leur disait cette parabole : Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne ; il est venu y chercher du fruit et n’en a pas trouvé.
7 – Il dit donc au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier et que je n’en trouve pas ! Coupe-le. Pourquoi encombre-t-il la terre ?
8 – Mais l’autre lui a répondu : Seigneur, laisse-le encore cette année, que je bêche autour et que j’y jette du fumier,
9 – si jamais il faisait du fruit ! sinon tu le couperas.

Mon analyse :
Jésus rejette la valeur du sacrifice contrairement à ce que beaucoup pensent. La seule chose qui importe pour le salut c’est la foi ! Si nous ne donnons pas de bons fruits, nous ne pouvons pas être sauvés quoi qu’il nous arrive par ailleurs. Donc, il convient de nous mettre en situation de mériter le salut et non pas de considérer qu’une épreuve ou une souffrance nous permettra d’en faire l’économie.

10 – Il enseignait dans une synagogue un jour de sabbat.
11 – Et voilà une femme qu’un esprit tenait malade depuis dix-huit ans : elle était courbée et tout à fait incapable de se redresser.
12 – Jésus la vit, l’interpella et lui dit : Femme, te voilà quitte de ta maladie ;
13 – et il posa les mains sur elle. Elle se redressa tout de suite ; et elle glorifiait Dieu.
14 – Le chef de synagogue, indigné que Jésus ait soigné pendant le sabbat, répondit à la foule qu’il y avait six jours pour travailler : Venez vous faire soigner ces jours-là et non le jour du sabbat !
15 – Le Seigneur lui répondit : Comédiens ! Est-ce que chacun de vous, pendant le sabbat, ne délie pas de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
16 – Et elle, cette fille d’Abraham, que le Satan a liée voilà dix-huit ans, ne fallait-il pas la délier de ce lien le jour du sabbat ?
17 – Comme il disait cela, tous ses adversaires avaient honte, et toute la foule se réjouissait de tout ce qui était à son honneur.

Mon analyse :
Jésus rejette les prescriptions de la loi juive. Il remet même en cause l’idée que Dieu aurait pu ne rien faire le septième jour ; Dieu est toujours prêt à soutenir ses brebis égarées.

18 – Il leur disait donc : À quoi le règne de Dieu est-il pareil ? À quoi le comparer ?
19 – Il est pareil à une graine de sanve qu’un homme a prise et jetée dans son jardin : elle croît, elle devient un arbre, et les oiseaux du ciel nichent dans ses branches.
20 – Il dit encore : À quoi comparer le règne de Dieu ?
21 – Il est pareil à de la levure qu’une femme a prise et cachée dans trois mesures de farine jusqu’à ce que tout ait levé.
22 – Et il passait par villes et bourgades et y enseignait et faisait route vers Jérusalem.
23 – Et quelqu’un lui dit : Seigneur, y a-t-il peu de sauvés ? Il leur dit :
24 – Luttez pour entrer par la porte étroite ! car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas.
25 – Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte, vous commencerez, dehors, à vous tenir à la porte et à frapper en disant : Seigneur, ouvre-nous ! Et il vous répondra : Je ne sais pas d’où vous êtes !
26 – Alors vous commencerez à dire : Nous avons mangé et bu devant toi et tu as enseigné dans nos rues !
27 – Et il vous dira : Je ne sais pas d’où vous êtes ; éloignez-vous de moi, vous tous, ouvriers d’injustice !
28 – Là il y aura le sanglot et le grincement de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, Jacob et tous les prophètes dans le règne de Dieu, et vous, chassés dehors.
29 – Et on arrivera du levant et du couchant, du nord et du sud, pour s’attabler dans le règne de Dieu.
30 – Et voilà qu’il y a des derniers qui seront premiers et il y a des premiers qui seront derniers.

Mon analyse :
Jésus insiste sur la nécessité de ne pas remettre à demain la décision de commencer à cheminer pour atteindre la grâce. En effet, ceux qui pensent le faire au dernier moment ou qui croient que cela sera plus facile dans leur prochaine vie ont tort. Ils risquent de devoir repartir à zéro et de voir s’éloigner le moment de leur salut tout en continuant à souffrir dans cet enfer.

31 – Alors des pharisiens s’approchèrent et lui dirent : Sors et va-t-en d’ici, car Hérode veut te tuer.
32 – Il leur dit : Allez dire à ce renard : Voilà, je chasse des démons et j’accomplis des guérisons aujourd’hui et demain ; et le troisième jour j’ai fini ;
33 – mais aujourd’hui et demain et le jour suivant, il faut que j’aille, car on ne conçoit pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem.
34 – Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu ne l’as pas voulu !
35 – Voilà, on vous laisse votre maison. Et je vous le dis, vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni, celui qui vient au nom du Seigneur !

Mon analyse :
Jésus prophétise sa mort et annonce qu’il n’y aura plus de soutien direct jusqu’à sa seconde parousie.

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La connaissance et la foi

2-3-Le catharisme au quotidien

Dans beaucoup de religions la connaissance et la foi sont souvent opposées car la première est parfois considérée comme une négation de la seconde. Cette crainte de la connaissance est imagée dans la Bible par l’épisode de la tour de Babel où Dieu punit les hommes, qui ont cherché à s’approcher de lui, en provoquant l’apparition de la diversité linguistique qui va rendre le travail commun impossible.

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