Quelques témoins nous ont laissé, directement ou non, leur témoignage sur le premier siècle de notre ère. Les connaître et/ou connaître leur œuvre est essentiel à la connaissance du terreau qui vit le christianisme lever.
Le catharisme n’a pas toujours été monolithique dans son expression, tant en raison de la grande flexibilité que son système doctrinaire justifiait, mais aussi en raison des événements extérieurs qui ont eu une grande influence sur le comportement des croyants et même des bons-chrétiens. (suite…)
Nous savons que pour certains cathares, Jean le Baptiste était considéré comme un démon.
Comme l'a rappelé la Première rencontre de la diversité cathare, la certitude de vivre dans un monde sous l'entière domination du Mal — quel que soit le nom qu'on lui donne : Satan, Diable, Lucifer, Malin, etc. — est un point de convergence de tous ceux qui se reconnaissent dans le christianisme cathare.
Cette première Rencontre était loin d'être une sinécure.
Il est une grande différence entre le christianisme cathare et bien d'autres religions et croyances, y compris au sein de la mouvance judéo-chrétienne, c'est que le catharisme s'appuie sur la raison quand tant d'autres s'appuient sur sa négation.
Les mondes du Bien et du Mal sont impénétrables l'un par l'autre. Comme l'huile et l'eau, ils peuvent se mêler mais ne se mélangent pas intimement. C'est pourquoi nous vivons dans un état de perpétuelle incertitude, car viscéralement constitués de Bien, nous sommes perpétuellement environnés de mal.
Quand on enseigne le secourisme on met en avant la notion de fonction vitale afin d'apprendre aux étudiants à compenser une défaillance de l'une d'elles, susceptible de mettre en jeu le pronostic vital de la victime.
Si vous avez parcouru ce site et bien d'autres, vous avez compris que le bon chrétien cherche à échapper à l'emprise du mauvais principe en limitant l'emprise de son incarnation sur son esprit.