Nos catharismes
Ne vous méprenez pas sur le titre de cet article. Je ne suis pas devenu adepte de la nouvelle mode visant à dénier au catharisme son caractère unitaire comme le font certains historiens.
Ne vous méprenez pas sur le titre de cet article. Je ne suis pas devenu adepte de la nouvelle mode visant à dénier au catharisme son caractère unitaire comme le font certains historiens.
La grande variété qu'induit la manipulation des concepts aboutit régulièrement à une grande confusion. L'âme et l'esprit en sont une illustration saisissante, au point qu'aujourd'hui un micro-trottoir sur ce sujet donnerait des résultats extravagants.
Dans le catharisme le croyant sait qu'il est dans le monde même s'il exprime sa foi en précisant qu'il n'est pas du monde (prière cathare). En disant cela il différencie le fait d'être soumis aux affres de son incarnation forcée et le fait de ne pas se reconnaître de ce monde en référence à son esprit qui est relié à la création divine qui n'est pas de ce monde.
Il est une grande différence entre le christianisme cathare et bien d'autres religions et croyances, y compris au sein de la mouvance judéo-chrétienne, c'est que le catharisme s'appuie sur la raison quand tant d'autres s'appuient sur sa négation.
Ce qui différencie le christianisme romain et ses déclinaisons du christianisme authentique et ses racines est dans l'identification de sa source.
Les sympathisants et les croyants sont toujours très intéressés par la question de savoir comment se manifeste la certitude du salut ou l'angoisse de le voir repoussé à plus tard.