Œcuménisme et humilité
Le catharisme est-il soluble dans la modernité ?
Le catharisme est-il soluble dans la modernité ?
La finalité, je devrais dire l’alpha et l’oméga, de la mise en place d’une communauté évangélique est de permettre à ses membres de mener une vie tournée vers la spiritualité dans le but de poursuivre leur cheminement vers l’objectif de tout cathare, du croyant au Bon-Chrétien, la grâce divine menant au Salut, c’est-à-dire à la bonne fin.
« Ainsi tout bon arbre fait de beaux fruits, et l’arbre pourri fait de mauvais fruits.
Dans sa décrépitude de plus en plus affirmée, notre monde ne lasse pas de m’interpeler. D’un côté nous voyons de plus en plus de nos contemporains venir mourir sous nos fenêtres pour ne pas mourir loin des caméras de télévisions, seules aptes à mobiliser nos égoïsmes repus. De l’autre, nous voyons des recherches qui tendent à nous rendre immortels, du moins si nous en avons les moyens financiers. Que penser de tout cela ? Est-ce une situation naturelle, une forme de sélection naturelle ou bien, ne pourrait-on pas y voir une progression du Mal qui domine ce monde ?
Le projet de l’ouverture d’une maison cathare pour 2016 pose la question de son statut juridique. En effet, quoi que l’on pense de ce monde et de ses lois, nous y vivons et n’avons aucunement l’intention d’entrer en résistance ou d’enfreindre quelque obligation légale que ce soit.
Ce qui caractérise notre monde
Le croyant et, bien entendu le novice et le Bon-Chrétien, refuse toute forme de violence envers les autres, ce qui incluse le monde animal. Certes cet objectif est utopique car notre nature humaine, intimement liée à divers écosystèmes, nous pousse obligatoirement à commettre involontairement des violences envers certains éléments relevant du monde animal, ne serait-ce que pour éviter de nous tuer nous-même. Car la non-violence ne doit pas devenir un extrémisme qui causerait des torts encore plus graves au motif d'en éviter certains qui sont programmés dans le fonctionnement naturel de ce monde malin.
Nous le savons la résistance au catharisme existe toujours. Si elle est moins violente physiquement que ne le fut l'Inquisition médiévale, elle est plus insidieuse de nos jours.