7-Culture & études cathares

Dérives sectaires et terreau cathare

7-5-Controverses
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Ce vendredi 5 janvier 2024, Midi Libre Montpellier a publié cet article :

Réponse de Guilhem de Carcassonne, ministre du culte de l’Église cathare de France :

Madame,

Une amie vient de m’adresser votre article intitulé : Toujours plus de dérives sectaires observées dans la région.
Si je souscris volontiers à votre affirmation concernant l’importance du phénomène sectaire dans la région, je voudrais réagir à l’affirmation de Florant Mercadier, selon laquelle : « Il y a un terreau historique. On a plus d’histoire protestante ou cathare qu’ailleurs, ça fournit un cadre. »
D’une part je n’ai pas remarqué que le protestantisme soit considéré, en France, comme une religion sectaire.
D’autre part, le catharisme ne l’est pas davantage, mais il est l’objet régulier de détournement sectaire s’en appropriant le titre sans en avoir la plus petite once de concomitance.
De toutes les religions que je connais, le catharisme est au contraire totalement insoluble dans le phénomène sectaire. Si je reprends les critères que vous citez, il n’y a pas d’isolement social, pas de captation financière, pas de gourou, pas de recherche de désordre social, etc.
Je tenais à vous préciser cela pour que vous puissiez signaler à vos lecteurs que l’exemple choisi n’est pas pertinent.

Le catharisme hors des chemins touristiques traditionnels

1-1-Tourisme culturel | 7-2-Activités culturelles
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Le catharisme hors des chemins touristiques traditionnels

Guilhabert de Castres évêque cathare, au Pas de las Portas.

L’exposé qui va suivre comprend deux parties :
1/La localisation du lieu-dit «le Pas de las Portas»
2/Les réponses aux questions que ladite localisation entraine

L’épopée Albigeoise ; la topographie et la toponymie au service de son histoire

Essai de localisation du lieu-dit «le Pas de las Portas» (09)

Intrigué par le fait, révélé lors de mes lectures, qu’aucun auteur n’ait pu situer avec précision le lieu-dit «le Pas de las Portas», je me suis mis en quête d’élucider cette question.
Voici le résultat de mes recherches.
Devant l’impossibilité d’identifier un lieu-dit dont le nom ne figure plus sur les cartes, à savoir «le Pas de las Portas» lié à une étape dans la fuite de l’évêque cathare Guilhabert de Castres à Montségur en 1232, il m’a semblé pertinent de faire appel au tandem Topographie/Toponymie, pour tenter de retrouver ce site. La topographie venant confirmer la toponymie de l’époque et inversement.

Topographie défintion1:
1 Technique du levé des cartes et des plans de terrains. ➙ cartographie.
2 Configuration, relief (d’un lieu, terrain ou pays). Étudier la topographie d’un lieu.

 Toponymie définition2:

1 Ensemble des noms de lieux d’une région, d’une langue.
2 Étude des noms de lieux, de leur étymologie

 Les causes et première partie du récit de la fuite de Guilhabert de Castres à Montségur

 1/ Tout d’abord quelques dates

 – 1204-1206, quelques années avant la croisade, l’église cathare du Languedoc, sentant monter la menace, demande la reconstruction du castrum de Montségur à Raymond de Péreille.
– 1209, déclenchement de la croisade contre les albigeois.
– 1211-1219, séjour de Guilhabert de Castres au pog.
– 1229, Le Traité de Paris entérine la défaite de Raymond VII. Le concile de Toulouse instaure l’inquisition épiscopale. Louis IX donne la terre de Mirepoix au Maréchal de la Foi, Guy de Lévis.
– 1232, Mars, concile de Béziers, durcissement de l’inquisition épiscopale.
– 1232, Automne, Guilhabert de Castres et la hiérarchie cathare fait le choix de se réfugier à Montségur.

2/ Contexte

 Mars 1232, devant l’échec de l’inquisition épiscopale, qui n’a pas donné les résultats escomptés, un concile sera convoqué à Béziers. Celui-ci rappelera énergiquement à la population du midi, des nobles aux laïcs en passant par les clercs, que tous avaient fait preuve de permissivité et de manque de zèle dans l’application des canons concernant la répression des hérétiques édictés au concile de Toulouse en 1229. Une plus grande détermination et sévérité dans les poursuites seront exigées.

3/ La fuite de Guilhabert de Castres

Automne 1232, ayant constaté l’accuentation de la répression, Guilhabert de Castres, ainsi qu’une partie de la hiérarchie de l’église cathare, prendra la décision de se réfugier à Montségur. De la forêt de Gaja-la-selve (11), lieu de rassemblement des fugitifs, partira un convoi sous escorte, qui, par mesure de sécurité, cheminera de nuit. Après avoir contourné, en catimini, toutes les localités de la terre du Maréchal se trouvant sur son trajet, la petite troupe se présentera au Pas de las Portas.

4/ Les témoignages

Nous disposons de deux témoignages sur le déroulement de l’arrivée de Guilhabert de Castres et des hérésiarques cathares au pog:

Témoignage du sergent Guillaume de Bouan:

«L’évêque des hérétiques, Guilhabert de Castres, manda à Raymond de Péreille de venir à sa rencontre. Raymond de Péreille et moi même, Pierre Vinade, Pairol, Raymond Fabas, Bernard Cogot d’Asella et d’autres dont je ne me souviens pas, nous allâmes donc à la rencontre de ces hérétiques au Pas de las Portas. Nous y avons trouvé Guilhabert de Castres et bien trente hérétiques avec lui. Il y avait aussi avec eux les chevaliers Isarn de Fanjeaux, Raymond-Sans de Rabat, Pierre de Mazerolles et d’autres que je ne connaissais pas, qui les avaient amenés là. Raymond de Péreille, moi même et les autres, nous allâmes ensemble avec les hérétiques jusqu’à Massabrac. Les chevaliers y firent entrer Guilhabert de Castres, qui avait froid, et ils y restèrent avec lui jusqu’à l’aube. Quand ce fut l’aube, les trois chevaliers quittèrent les hérétiques et reprirent leur route. Raymond de Péreille, moi même et les autres, nous conduisîmes Guilhabert de Castres et les autres hérétiques à Montségur et les fîmes entrer dans le castrum, où ils restèrent… »

Témoignage du sergent Bernard de Joucou:

«Une nuit, moi même, Raymond de Péreille, Bertrand de Bardenac, Bertrand du Congost, Guillaume de Bouan, et Bertrand Marty (il s’agit du bayle de Raymond de Péreille), nous sommes sortis du castrum de Montségur et nous sommes allés près de l’église Saint-Quirc au Pas de las Portas. Nous y avons trouvé Isarn de Fanjeaux et Pierre de Mazerolles avec plusieurs de leurs compagnons, dont j’ignore les noms. Ils avaient amené là l’évêque Guilhabert de Castres avec vingt autre hérétiques. Quand Raymond de Péreille eut reçu ces derniers, Isarn de Fanjeaux et Pierre de Mazerolles s’en retournèrent avec leurs compagnons. Raymond de Péreille, moi même et tous ceux avec qui j’étais venu, nous avons adoré les hérétiques, aprés quoi nous les avons escortés et les avons conduits jusqu’à Montségur…»

 Les localisations et suite et fin du récit de la fuite de Guilhabert de Castres à Montségur

1/ Localisation de l’église Saint-Quirc ou Saint-Cyr

Saint-Quirc = Saint-Cyr, c’est le même saint. Voici les éléments qui m’ont permis de localiser l’église Saint-Quirc

a/ Un extrait de l’opuscule suivant : Laroque-d’Olmes. Lacour, éditeur, place des Carmes – 25 bd amiral Courbet, Nîmes 1998. 24 pages.

Laroque-d’Olmes était jadis une ville dont la population est portée à dix-huit mille habitants (Berges). Elle était composée de quatre paroisses: Saint-Cyr, Saint-Pierre, Saint-Martin et Notre-Dame-du-Mercadal. On voit encore aujourd’hui des ruines des trois premières; la quatrième a été restaurée.
Ré-édition de l’oeuvre originale imprimée fin XIXe siècle. Auteur anonyme.

b/ Un extrait du site internet suivant : http://laroquedolmes.com/lesfermeslaroque.pdf

À la page 2 : 25 – chemin de Saint-Cyr ou Saint-Quirc dit «le chemin des moulins battants» actuellement rue Denis Papin longeant le Bézal.

c/ La carte par Sylvane Pomiès sur le site : https://www.pyreneescathares-patrimoine.fr/laroque_dolmes.php?
commune_id=5&ccPath=45&cbox_id=74

Sur le chemin de Saint-Cyr ou Saint-Quirc «dit le chemin des moulins battants» actuellement rue Denis Papin, on peut voir ce que j’ai identifié, après recoupement des informations, comme l’ancienne église Saint-Quirc à Laroque-d’Olmes. Photos n°1 et 2.

Il est à noter que je n’ai pas trouvé d’autre église Saint-Quirc ou Saint-Cyr, dans le Pays d’Olmes.

2/ Localisation du Pas de las Portas

 Revenons un instant vers les témoignages. Nous constatons que si les deux sergents citent un lieu-dit appelé le Pas de las Portas, seul Bernard de Joucou nous dit: «nous sommes sortis du castrum de Montségur et nous sommes allés près de l’église Saint-Quirc au Pas de las Portas.»
C’est bien sur lui qui nous met sur la piste…

Et nous pouvons voir sur la carte IGN classique du site internet Géoportail, qu’il existe un lieu actuellement appelé l’Entounadou (en français l’entonnoir), au sud de Laroque-d’Olmes. C’est un passage entre deux montagnes au milieu duquel coule le Touyre, et passe aujourd’hui la D625. Nous sommes devant un Pas.

Définition de Pas3 : Passage étroit et difficile dans une vallée, dans une montagne. Ou selon une expression plus imagée, une Porte.
Mais les sergents nous parlent d’un lieu appelé «le Pas de las Portas». Pas de las Portas = seuil DES PorteS.

Poursuivons notre reconnaissance en prenant la direction de Montségur par la D625, nous arrivons alors à environ 3 kms du premier seuil, à une seconde Porte, le Pas de Lavelanet.
Nous sommes donc, sur une courte distance, en présence de deux Portes.
Nos ancêtres qui n’avaient pas manqué de remarquer cette particularité topographique, avaient donc appelé, tout naturellement pourrait-on dire, le Pas se situant au sud de Laroque-d’Olmes, près de l’église Saint-Quirc, «le Pas de las Portas», ou en français le seuil des Portes.

3/ Le Pas de Lavelanet

Le Pas de Lavelanet à, pour caractéristique, d’être singulièrement étroit, environ 150m à l’endroit le plus resserré (mesuré sur le site internet Géoportail) et encore faut-il retrancher de cet espace entre les bases des montagnes formant la porte, la largeur du cours du Touyre (couvert sur environ 200 mètres au début des années 50, c’est aujourd’hui, l’esplanade ou l’espace de la Concorde), ne laissant, que quelques dizaines de mètres entre celui-ci et le castrum, pour permettre la circulation.
C’est un goulet sur le trajet le plus direct pour se rendre en haut Pays d’Olmes. Ne pas l’emprunter condamne à un long détour, d’où son importance. C’est pourquoi, avant la croisade, il était surveillé et commandé par un château.

Selon une étude de J.J. Pétris4, la ville de Lavelanet naîtra au pied d’un château fort appelé «Castelsarrasin» ayant appartenu au comte de Foix (détruit en 1212 par les croisés de Simon de Montfort, reconstruit à la Renaissance).
Toutefois malgré l’absence d’un château en 1232, on ne voit aucune raison à ce qu’il n’y ait pas eu, sur place, une garnison du Maréchal Guy de Lévis, pour contrôler ce lieu stratégique. 

4/ La demande de Guilhabert de Castres

Nous savons que Guilhabert de Castres, a résidé à Montségur entre 1211-1219, peut-être a-t-il fait, au cours de ce séjour, plusieurs allers-retours entre le pog et diverses destinations ? Toujours est-il qu’il avait connaissance, pour l’avoir traversé au moins deux fois (à l’aller en 1211 et au retour donc en 1219), de la particularité du passage de Lavelanet.
En considérant tous les éléments évoqués plus haut, est-il impossible de penser que l’évêque cathare ait demandé à Raymond de Péreille de venir le rejoindre au Pas de las Portas, afin qu’il l’aide à passer le dangereux goulet de Lavelanet ?
Évidemment non.

5/ L’arrêt à Massabrac et l’arrivée à destination 

L’obstacle de Lavelanet éludé, c’est alors l’heure d’un contre-temps sans conséquences…

Extrait du témoignage du sergent Guillaume de Bouan: «Raymond de Péreille, moi même et les autres, nous allâmes ensemble avec les hérétiques jusqu’à Massabrac. Les chevaliers y firent entrer Guilhabert de Castres, qui avait froid, et ils y restèrent avec lui jusqu’à l’aube.»

Après prospection photographique, toujours au moyen du site internet Géoportail, il me semble possible d’avancer raisonnablement que le castrum de Massabrac est aujourd’hui, le domaine de Bigot, sur le territoire de la commune de Bénaix (09).
Cependant…
On sait que cet ancien castrum se situe sur le territoire actuel de Bénaix, mais les données actuelles ne nous permettent pas de le situer exactement. En effet, plusieurs endroits sur la commune comprennent aujourd’hui des vestiges de murs. C’est notamment le cas des lieux-dits Bigot (propriété privée) et la Tour, près de Mandrau5.

Enfin l’arrivée au pog, toujours selon le sergent de Bouan:

«Quand ce fut l’aube, les trois chevaliers quittèrent les hérétiques et reprirent leur route. Raymond de Péreille, moi même et les autres, nous conduisîmes Guilhabert de Castres et les autres hérétiques à Montségur et les fîmes entrer dans le castrum, où ils restèrent».

 Conclusion

1/ Nous constatons que les pièces du puzzle s’imbriquent parfaitement.
2/ Cette imbrication nous permet d’affirmer que :
a/ L’église Saint-Quirc de Laroque-d’Olmes est bien celle citée dans le témoignage du sergent Bernard de Joucou.
b/ «Le Pas de las Portas» se situe au lieu-dit appelé aujourd’hui l’Entounadou (l’entonnoir) à Laroque-d’Olmes/Dreuilhe.
c/ Guilhabert de Castres à demandé l’aide de Raymond de Péreille, afin de franchir ou d’éviter le Pas (ou la Porte) de Lavelanet.

Mais par où sont-ils donc passés ?

Tout d’abord, il faut rappeller la difficulté presqu’insurmontable de retrouver les chemins et autres sentiers du moyen-âge. Hormis le fait que certains ont «toujours» existé, car «évidents», beaucoup ont disparus. Il est moins ici question de retrouver leurs tracés que d’indiquer une «possibilité».
Les alternatives, pour se rendre du Pas de las Portas à Montségur sont:…

Le chemin de crête

Le chemin de crête du cirque de Dreuilhe/Lavelanet, menant de Laroque-d’Olmes à Lavelanet. Les cavaliers venant de Gaja (-la-selve 11) arrivent en toute logique, après avoir évité Mirepoix, Labastide de Bousignac et Laroque-d’Olmes, du côté Est du Pas de las Portas.Pour emprunter le chemin de crête du cirque, ils doivent donc traverser le Touyre et monter par la pointe de la montagne côté Ouest du Pas de la Portas (ou de l’Entounadou). Après avoir parcouru le chemin de crête bordant le cirque, en passant par les lieux-dits Coulassou, l’Oustalet, près de Tarthie, au cap de Coume, et sur la Soula de Bensa, le convoi arrive à la chapelle de Sainte-Ruffine (IXème siècle) se trouvant sur la hauteur Ouest du Pas Lavelanet. Il ne lui reste plus alors pour descendre qu’à suivre le chemin desservant ladite chapelle. Mais arrivée au pied de la montagne, au delà du Pas certes, mais quand même assez près du castrum, la troupe se trouve toujours du côté Ouest du Touyre. Elle est donc obligée de traverser une deuxième fois la rivière pour aller prendre le chemin de Montségur.

On conviendra que ce n’est pas le trajet le plus aisé ni le plus évident, pour éviter Lavelanet, d’autant plus, je le rappelle, qu’il s’effectue de nuit.
Même si ce sentier existait à l’époque, je pense que l’on peut raisonnablement écarter l’idée, que l’escorte de Guilhabert de Castres ait pu l’emprunter.

La traversée de Lavelanet

On pourrait imaginer la traversée de Lavelanet, avec l’aide de complices dans la garnison de la place. Cependant, on peut argumenter avec justesse que l’opération aurait été trop longue et compliquée à monter en si peu de temps. Je rappelle que Guilhabert de Castres et ses compagnons étaient en fuite ou tout du moins effectuaient un départ précipité exigé par le  contexte que l’on sait. Cette éventualité est, je crois, à mettre également de côté.

L’itinéraire qui mène du Pas de las Portas au plateau de Massabrac via L’Aiguillon

C’est le chemin le plus probant, celui qui semble offrir le moins de difficultés et être le plus sûr. Selon moi la colonne conduite par Raymond de Péreille est passée à l’Est de Dreuilhe et à emprunté (actuellement) le GR du Pays d’Olmes (allant de Dreuilhe à Ivry-sur-l’Hers) qu’elle va abandonner à peu près à mi-distance, pour «descendre» (en passant au ou près du  hameau de Canterugue ? existait-il à l’époque ?) par de petits sentiers vers Lesparrou. Puis de cette localité par un des chemins longeant les rives de l’Hers, soit par (actuellement) la D16 [rive gauche] ou par (aujourd’hui) le GR 7 B [rive droite] gagner le village de l’Aiguillon.
L’Aiguillon (381 habitants en 2020) n’ayant pas l’importance de Lavelanet ne devait très certainement pas être surveillé. Les moyens financiers de Guy de Lévis ne lui permettaient probablement pas d’entretenir une garnison, si petite soit-elle, dans chacune ou dans une majorité de localités de son territoire (qui en comprenait 79). De l’Aiguillon la petite troupe va alors suivre ou continuer sur le GR 7 B passant par le Pas de l’Écluse (ici pas de voie navigable, pas de canal)6, pour aboutir au Nord-Est du plateau de Massabrac (Bénaix n’existait pas encore [cité au début du XIVème siècle]) au pied du Pog. Là, arrivés sur le plateau, alors que le convoi allait prendre le chemin pour se rendre à destination, le sergent Guillaume de Bouan nous dit: «Raymond de Péreille, moi même et les autres, nous allâmes ensemble avec les hérétiques jusqu’à Massabrac. Les chevaliers y firent entrer Guilhabert de Castres, qui avait froid, et ils y restèrent avec lui jusqu’à l’aube.». Le diable se cache dans les détails, dans l’emploi de «nous allâmes – jusqu’à – Massabrac», ne peut-on voir l’expression d’un écart du chemin qu’avait prévu de prendre le guide ?. Le domaine agricole dont le nom actuel est Bigot se trouvant à l’Ouest du plateau, au-delà de deux sentiers montant à Montségur, ne peut donc être que le castrum de Massabrac.

La distance et le temps…

Nous savons que le convoi est parti des environs de Gaja (-la-selve [11]) pour arriver au castrum de Massabrac et que le trajet s’est effectué au mois d’octobre, à cheval et de nuit. À partir de ces éléments on va pouvoir calculer la distance et le temps pour la parcourir. À l’aide de l’instrument de mesure du site Géoportail de l’IGN (Institut Géographique National) j’ai pu relever les distances (en ligne droite et arrondies au kilométrage supérieur) suivantes:
Gaja-la-selve – Queille = 20Kms, Queille – Le Pas de las Portas = 9 Kms, Le Pas de las Portas – Lesparrou = 5 kms,            Lesparrou – L’Aiguillon = 2 Kms, L’Aiguillon – Bénaix = 4 Kms, Bénaix – Bigot/Massabrac = 2 Kms : Total: 42 Kms.
Je pense qu’il faut ajouter à ce résultat 21Kms (la moitié de la somme) en détours et sinuosités pour obtenir un kilométrage plus réaliste du parcours. Ce qui nous donne 42 + 21 = 63 Kms. L’allure au pas d’un cheval, généralement admise, est de 7 Kms/heure. Le trajet s’étant effectué de nuit, j’abaisserai celle-ci à 6 Kms/heure. Ce qui nous donne 63 Kms : 6 Kms/heure = 10,5, soit 10h30. Parti aux environs de 18 heures, voire plus tôt, de la forêt de Gaja-la-selve (la nuit tombe            assez tôt au mois d’octobre – le trajet s’est-il effectué au début ou à la fin du mois ?) le convoi a dû arriver, à Massabrac, aux alentours de 4h30 du matin, soit avant le lever du jour.
Ce qui est confirmé par le témoignage du sergent Guillaume de Bouan qui nous dit:

«Et ils y restèrent [les chevaliers] avec lui [Guilhabert de Castres] jusqu’à l’aube.».

L’itinéraire Gaja-Massabrac par le Pas de las Portas, l’Aiguillon et le Pas de l’Ecluse peut donc être parcouru à cheval dans l’espace d’une nuit.

Ensuite…

Il est à noter que l’itinéraire partant de Montségur et passant par le Pas de l’Écluse, l’Aiguillon, Lesparrou (et au-delà), sera celui suivi après 1232 par les Bons Hommes qui se rendaient, ou revenaient de tournées pastorales, en Lauragais.

Il comportait deux étapes: Queille (qui se situe au nord de Léran) et Gaja (-la-selve [11]).

Michel Roquebert nous dit à leur sujet: «Il faut dire que Gaja-ses maisons, mais aussi sa grande forêt, est avec Queille plus au sud, l’un des deux relais obligés entre le Lauragais et Montségur.» [Histoire des Cathares, éditions Perrin, collection tempus, 2002, page 361.].

Voilà bien l’indication que le Pas de l’Ecluse, l’Aiguillon, Lesparrou, la Bastide-sur-l’Hers, n’étaient pas surveillés, et donc à contrario que Lavelanet, lui, l’était. Sinon pourquoi les bons hommes auraient-ils suivi ce trajet ? Et si Lavelanet n’avait pas été surveillée, après l’avoir traversée, pourquoi passer par Queille plutôt que de continuer sur l’axe classique Lavelanet-Mirepoix ? Ce qui amène à la déduction suivante: le chemin qu’empruntaient les bons hommes depuis 1232, fut, et ce pour la même raison, celui suivi, une décennie plus tard, jusqu’à Gaja à l’aller et depuis Mirepoix au retour, par le commando de Montségur lors de l’expédition punitive dirigée contre le tribunal de l’inquisition alors à Avignonet-Lauragais (31).

Conclusion

La surveillance du Pas de Lavelanet est l’élément déterminant qui permet d’avancer que:

  • Le contournement de Lavelanet, depuis le Pas de las Portas par l’Aiguillon, et le Pas de l’Ecluse est bien l’option que choisit l’escorte de Guilhabert de Castres, parce qu’elle est la plus plausible.
  • Le résultat du calcul du temps mis pour effectuer la totalité du trajet confirme la possibilité du fait.
  • L’itinéraire suivit en 1242, par le commando de Montségur pour aller commettre son forfait, ne peut être que celui pris invariablement depuis dix ans par les bonshommes pour se rendre en Lauragais et en revenir, car c’est le seul possible.

JOULIA Bruno pour Rencontre cathare de la résurgence (© 2023)


1 – https://dictionnaire.lerobert.com/definition/topographie
2 – https://dictionnaire.lerobert.com/definition/toponymie
3 – https://www.littre.org/
4 – https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2F www.histariege.com%2Flavelanet.htm%23Approches%2520historiques#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
5 – https://www.pyreneescathares-patrimoine.fr/benaix.php?commune_id=5&ccPath=33&cbox_id=39
6 – Pas de l’écluse est le toponyme déformé du Pas de la cluse : coupure encaissée perpendiculaire, dans une chaîne de montagnes. (Dictionnaire le Robert.)

Transmission par don manuel de la Bibliothèque cathare

7-1-Association
125 vue(s)

Carcassonne le 31 mai 2023

 

 

                   Je soussigné, Éric Delmas, atteste que l’ensemble des matériels et documents regroupés sous l’appellation : Bibliothèque cathare, sont constitués pour une grande part de biens acquis par moi[1] pour mes recherches et pour une petite part de biens acquis par l’association Culture et études cathares.

Concernant ce qui était ma propriété, je rappelle que j’en ai fait la transmission par don manuel à l’association sus-citée, et ce tant pour les biens acquis avant cette date que pour ceux acquis depuis cette date et jusqu’à ma mort.

Ces biens concernent :

  1. Les livres, revues, documents divers sur tous supports : papier, supports de stockage et enregistrement sur serveurs internet.
  2. Les matériels servant à leur rangement (armoires, bibliothèques, bureau, etc.), ceux destinés à leur exploitation (imprimantes, scanners, massicots, agrafeuses, etc.).
  3. L’ordinateur de bureau et ses périphériques.
  4. Le stock de livres Catharisme d’aujourd’hui (seconde édition) destinés à la vente.
  5. Les documents, supports et livres liés à la rédaction (dictionnaires, modes d’emploi, etc.)
  6. Les sites internet que j’ai créés et exploités pour cet usage, ainsi que les noms de domaines afférents.
  7. Les droits d’auteur, d’édition et de cession concernant tous mes écrits.

En compensation de ces dons, l’association Culture et études cathares, l’association Église cathare de France et tout organisme qui viendrait à être mis en place pour exploiter ce fonds documentaire, s’engagent à m’en laisser l’usufruit jusqu’à ce que j’y renonce ou jusqu’à mon décès.

Ma famille est informée par la présente de cette volonté ainsi que les Conseils d’administration des associations concernées.

En cas de difficultés financières touchant l’association Culture et études cathares, qui mettraient potentiellement en danger la Bibliothèque cathare, cette association s’engage à la céder intégralement à l’Église cathare de France ou si cela n’est pas possible, à créer une autre association pour lui transférer tous les biens et droits concernés.

                   Fait pour valoir ce que droit.

[1] Il s’agit de documents de toute forme achetés par moi ou qui m’ont été donnés pour m’aider dans mon travail.

Rencontre cathare de la résurgence

7-2-Activités culturelles
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Rencontre cathare de la résurgence

Depuis que la résurgence du catharisme, marquée par la Consolation du premier chrétien revêtu de ce siècle le 23 mai 2021, a débouchée sur la création de l’Église cathare de France (a.s.b.l.), Culture et études cathares, l’association laïque de recherche et de promotion du catharisme, s’était associée à des personnes et des municipalités pour proposer des conférences en 2021 et 2022 notamment.
Pour la première fois, ces deux organisme, l’un laïque et l’autre confessionnel, s’associent pour remettre en place un cycle régulier de conférences, en complément des Rendez-vous cathares de Carcassonne qui se tiennent tous les mois par Skype.

Pour l’édition 2023 c’est à Peyrens, village audois situé entre Castelnaudary et Revel, que s’est tenue, le dimanche 8 octobre une journée de conférences.

Programme

Voici quelques éléments concernant les interventions qui ont été présentées et qui seront disponibles pour les abonnés et les adhérents à compter du 8 novembre :

9h00-9h30 : Accueil

9h30-10h00 : Présentation des associations Culture et études cathares et Église cathare de France

10h00-11h00 : Chantal Benne : La transmission du catharisme par les contes et mythes régionaux.

11h00-12h00 : Bruno Joulia : Le catharisme hors des chemins touristiques traditionnels : Guilhabert de Castres, évêque cathare, au Pas de las Portas. (disponible le 08/11/2023)

12h00-14h00 : Pause repas : pique-nique dans la salle (épicerie ouverte le dimanche matin dans le village) ou restaurant La calèche (penser à réserver à l’avance).

14h00-15h00 : Guilhem de Carcassonne : L’origine spirituelle de l’homme – approche de la cosmologie scientifique et de la cosmogonie cathare

15h00-16h00 : Élysabeth Vonarb-Bazerque : Décoder les spécificités de l’habillement médiéval et cathare. (En cours de finalisation)

16h00-17h00 : La résurgence cathare au 21e siècle.

Compte-rendu

Si elle fut conviviale et sympathique, cette journée fut aussi trop confidentielle.
Sans doute que beaucoup de personnes qui ne viennent ni sur le site, ni sur les forums, n’en ont pas entendu parler.
Sans doute que la cinquantaine de personnes que j’avais personnellement contactées au préalable n’ont pas pu ou jugé nécessaire de libérer du temps sur leur agenda ou de faire l’effort de se déplacer.
Tout cela, je le comprends fort bien et je l’accepte volontiers.

Mais il faut toujours faire preuve de cohérence.
Si le catharisme actif n’intéresse pas grand monde, pourquoi prétendre l’imposer à tous ?
Si la plupart d’entre-vous se contente facilement d’informations limitées, vraies ou fausses, sur le sujet, pourquoi vous imposer des travaux de recherche ayant demandé de longs jours de travail ? Je ne suis pas favorable au fait d’imposer la culture à ceux qui se complaise dans leur état actuel.

Donc, pour rester cohérent et logique il me semble nécessaire de mettre à part les travaux et les publications qui dépassent le niveau le plus bas d’information sur le catharisme. Je viens donc de remettre en place un système de filtrage qui laisse visible quelques publications basiques et qui soumet à paiement les autres.
Ainsi, seuls ceux qui veulent participer à la vie du catharisme d’aujourd’hui, soit en adhérant à Culture et études cathares ou à l’Église cathare de France, peuvent accéder à ces documents dont le niveau culturel leur convient et pourrait fatiguer inutilement les autres. Pour celles et ceux qui voudraient, très ponctuellement, essayer de développer leur niveau culturel en catharisme, je propose des formules d’abonnement au mois (pour les plus fragiles), au trimestre (pour les plus téméraires) et au semestre (pour ceux qui ne savent pas compter).

Rendez-vous cathare

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Rendez-vous cathare de Carcassonne

 

L’association Culture et études cathares propose, aux personnes intéressées, un rendez-vous mensuel, par visioconférence Skype®, pour échanger sur des thématiques liées au catharisme.

Le logiciel Skype® est gratuit et peut fonctionner sur tous les supports : ordinateurs de bureau (PC ou Mac), tablettes et smartphones (Android® et Apple®).

Le prochain rendez-vous est fixé au :

Samedi 11 mai 2024 de 16h00 à 18h00

Le code à utiliser dans Skype®, après vous être connecté à votre compte Skype® vous sera adressé par courriel après demande à notre responsable.

Ci-dessous les propositions de thèmes pour la prochaine réunion. Nous en retiendrons trois au maximum, sur des sujets historiques, spirituels et pratiques. Utilisez le formulaire ci-dessous et venez sur les forums pour en discuter.

Sujets à traiter à la prochaine réunion :


Fonctionnement

Pour permettre à chacun de participer sans contrainte de déplacement ou de problèmes sanitaires, les discussions se tiennent en visioconférence avec le logiciel Skype®. Une réunion sera ouverte et vous pourrez demander à y entrer en utilisant le code que vous aurez reçu en réponse à votre demande via le formulaire ci-dessus.

Les horaires dépendent du rituel des vêpres qui ont lieu à des horaires variables :
– 16h00-18h00 de mai à juillet inclus (vêpres à 18h30);
– 16h30 à 18h30 de août à octobre inclus ou de février à avril inclus (vêpres à 19h00);
– 17h00 à 19h00 inclus de novembre à janvier inclus (vêpres ) 19h30).

Attention, si vous ne vous connectez pas sur Skype®, votre participation en tant qu’invité vous interdira de parler. Ouvrez donc un compte et connectez-vous lorsque vous voudrez rejoindre la réunion.

P. S. : Les croyants dûment validées par l’Église cathare de France se retrouveront 1/4 d’heure plus tôt sur un autre fil de visioconférence pour une Amélioration collective. Si besoin contactez Guilhem de Carcassonne via le formulaire de contact du site disponible dans le bandeau noir en bas de page.


Pour signaler votre participation, proposer des thèmes ou poser des questions, utilisez le formulaire ci-dessous. Les questions déjà traitées dans le passé peuvent être re-proposées après un délai de six mois si vous n’étiez pas là le jour où nous en avons parlé.

    Je suis adhérent(e) de Culture et études catharesJe ne suis pas adhérent(e)

    Je participerai certainementJe participerai probablement

    Proposez des thématiques que vous aimeriez voir traitées :

    J'aimerais vous poser la question suivante :


    Sujets traités en 2024

    Avril

    1. Est-ce une erreur de concevoir que sans la Consolation donnée au mourant, l’Esprit saint d’une personne, croyante ou non, peut se trouver libéré de la transmigration ?
    2. En quoi la religion peut-elle être un plus pour une personne ayant la foi ?

    Mars

    1. Mythe de la chute des esprits; la petite et la grande perturbation: Qu’en dire aujourd’hui?
    2. Cosmogonie du Mal dans ce monde (âme mondaine, esprits malins, libre arbitre, etc.)

    Février

    1. Commenter la glose  du Pater  par les Bons- Chrétiens du Moyen- Âge: ( cf. Le Rituel latin de Florence.) – Chantal Benne
    2. La vie professionnelle du sympathisant et du croyant – Guilhem de Carcassonne

    Janvier

    1. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas (Romains 7, 19)
    2. Commenter «La règle des Bons-Chrétiens» in «Le Nouveau Testament de Lyon», quelle est  son application dans notre époque?

    Sujets traités en 2023

    Décembre

    1. La deuxième partie du traité de Dublin.
    2. Comment le croyant peut-il essayer de rendre moins commerciales les fêtes de fin d’année dans son entourage ?

    Novembre

    1. Le rituel de Dublin: origines du texte; un modèle de construction de l’argumentaire cathare.

    Octobre

    1. L’ataraxie est-elle un « passage obligé » pour parfaire notre cheminement dans l’éveil?
    2. Point sur les interventions lors de la Rencontre de la résurgence cathare du 8 octobre à Peyrens

    Septembre

    1. L’Amélioration (Melhorer ou Melhoramentum) aujourd’hui : conditions, fréquence, pratique, etc.
    2. « Correction» de l’Épître aux Galates par Marcion, quel enseignement en tirer?

    Août

    1. Rencontre cathare de la résurgence à Peyrens le 8 octobre
    2. La pratique de la méditation cathare
    3. Est-ce que l’Église Cathare de France croit réellement en un « Dieu étranger/mauvais/Démiurge »? Ou bien, le considère-t-elle une allégorie?
    4. À votre avis, la nature, la matière, le corps, sont-ils intrinsèquement mauvais ou sont-ils plutôt « malades », victimes d’une souffrance et d’une douleur universelle et existentielle?
    5. J’ai lu qu’au Moyen Âge il existait diverses doctrines même à l’intérieur du Catharisme: dualisme absolu ou mitigé, trinitarisme et anti-trinitarisme… Quelle est donc la position de l’Église Cathare de France? Est-ce qu’elle reconnaît comme valide et authentique une vision spécifique, ou serait-elle disposée à accepter des doctrines « parallèles », pour ainsi dire?
    6. D’un point de vue historique et théologique, comment justifiez-vous une renaissance du Catharisme – vue comme la manifestation authentique et apostolique du Christianisme originaire – en l’absence d’une continuité historique (successio apostolica)? D’où vient le consolamentum, s’il n’y a pas eu aucun qui le transmettait pendant les siècle derniers?

    Juillet

    1. Peut-on de manière sûre, aujourd’hui, affirmer sur quels appuis scripturaires antérieurs reposaient la religion des Pauliciens ?
    2. Les croyants : définition, révélation, importance, cheminement

    Juin

    1. «Remarques» statistiques sur l’écoute et la lecture des prêches depuis le début du culte cathare (septembre 2021)
    2. Actes des Apôtres, chapitre VII: En quoi le discours d’Etienne devant le Sanhédrin a-t-il pu le faire accuser de blasphème de Yahvé et de Moïse?

    Mai

    1. Comment présenter le catharisme à un néophyte pour l’intéresser sans le faire fuir ?
    2. Propositions de conférences pour le 8 octobre prochain

    Avril

    1. Evangile selon Mathieu 17, 1-19; Pourquoi le choix de Moïse et Eli pour apparaître près de Jésus au-début de la Transfiguration?
    2. Le prophète Elie est-il considéré comme annonciateur du Messie par les catholiques? Quelle était la position des cathares du Moyen-Age à ce sujet?

    Mars

    1. Devenir de la Bibliothèque cathare : propositions, solutions, mise en œuvre

    février

    1. Les cathares ont-ils fait des choix et réfuté certaines parties du Nouveau Testament?
    2. Les logia 7, 8 et 18 de l’évangile selon Thomas sont inconnues des évangiles canoniques. Il me semble clairement qu’ils parlent de l’éveil.

    janvier

    1. Le composé humain tripartite

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    7-1-Association
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