Parcours personnels
Il y a autant de cheminements qui nous ont mené au catharisme qu'il y a de personnes ayant entrepris ce cheminement. De la même façon, chacun comprend ce cheminement à sa façon et le mène selon ses convictions.
Il y a autant de cheminements qui nous ont mené au catharisme qu'il y a de personnes ayant entrepris ce cheminement. De la même façon, chacun comprend ce cheminement à sa façon et le mène selon ses convictions.
Lorsque je discute de la façon de vivre considérée comme correcte pour un croyant chrétien cathare avec des personnes qui n’ont pas forcément réfléchi sérieusement à ces sujets, je me trouve souvent devant un mur d’incompréhension qui me conduit à m’interroger sur ma façon de présenter et de concevoir les choses.
Ce document est disponible dans le livre : Catharisme d'aujourd'hui. Cependant je fais le choix de le développer un peu, notamment pour ce qui relève de notre époque.
Comme vous le savez très bien, le catharisme associe une vie spirituelle et une vie mondaine dont la forme varie selon que l'on choisit de demeurer un croyant, avec les conditions de vie mondaine semblables à celles du reste de la population, ou que l'on s'oriente vers une vie chrétienne de noviciat visant à atteindre un jour les conditions d'un consolamentum, fut-il purement spirituel faute de bons-chrétiens en vie aujourd'hui.
Quand on commence à s'intéresser au catharisme — même à titre de simple curiosité, ce qui est l'approche la plus courante — on ne peut faire l'impasse sur ce concept de cheminement vers un salut universel.
Notre connaissance des documents relatifs au christianisme cathare nous laisse croire que nous maîtrisons le sujet, voire que nous pouvons comprendre et même modifier le point de vue des bons-chrétiens cathares. C'est un leurre que nous envoie notre mondanité. Le meilleur outil pour aborder l'état réel de notre connaissance est l'humilité.
Quand on étudie l'histoire de l'humanité on se rend compte qu'à toutes les époques et sous toutes les latitudes, les choix de vie et les comportements furent souvent dictés par l'impérieuse nécessité de la satisfaction sensuelle.