Guiraud de Pépieux.

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Guiraud de Pépieux.

Les faits d’armes d’un chevalier faydit méconnu

Bien que Guiraud de Pépieux descende d’une longue lignée nobiliaire, il n’en demeure pas moins une figure peu connue. Personnage secondaire dans l’histoire de la croisade contre les Albigeois, il y apparaît cependant comme un farouche et opiniâtre résistant à l’envahisseur français. C’est donc le récit de ses faits d’armes, que je vais tenter de faire ici.

Quelques repères biographiques :

Pepieux (11)

Guiraud (ou Géraud, ou Gérard) de Pépieux (vers 1170 ? – 1240 ?)[1].
Fils de Frézouls de Lautrec, seigneurs des Touelles (aujourd’hui Briatexte 81)[2].
Seigneur de Pépieux (11), Agel (34), Pouzols-Minervois (11), Cazelles (34 Aigues-Vives)[3][6].
Vassal du vicomte de Narbonne[4].
Son grand-père, dont le nom était également Guiraud, a participé en 1095 à la première croisade (en terre sainte) lancée par le pape Urbain II[5].
Au moment de la croisade contre les Albigeois, est marié à Alix fille de Guillaume de Minerve[6].
Une de ses tantes paternelles devient cathare revêtue vers 1214[7].
D’après la date de naissance donnée, Guiraud a 39 ans à l’arrivée des croisés.

Les sentiments cathares de Guiraud

Bien qu’une de ses tantes paternelles deviendra Bonne-chrétienne vers 1214, rien, ne laisse deviner une croyance ou même une sympathie envers la religion cathare, de Guiraud de Pépieux. Cependant, quelle que soit sa Foi (s’il en avait une), cela ne l’empêcha nullement de faire sa soumission au chef de la croisade. Celle-ci ayant eu lieu peu de jours après l’effroyable massacre de Béziers (22 juillet 1209) — où Arnaud Amaury avait lancé son fameux « tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » —, entraina également le ralliement (de circonstance ?) de Guiraud (et d’autres) à l’ost croisé. Puis, Simon de Montfort, devenu le nouveau chef de l’armée catholique après le siège victorieux de Carcassonne (août 1209), et le chevalier de Pépieux se lièrent d’amitié. En signe de bonnes relations Simon alla même jusqu’à laisser occuper quelques places du Minervois à son nouvel ami. Toutefois cette belle entente (feinte de la part de Guiraud ?) allait bientôt brutalement cesser.

Le soudain revirement !

Le revirement du seigneur de Pépieux, trouve son origine dans un sombre événement l’ayant personnellement touché et dont nous fait part la Canso (traduction de Mary-Lafon)[8] :

Giraud de Pépion qui, d’un autre côté,
Avait la paix du comte, aussi s’est révolté ;
Mais par une raison, grave à la vérité,
Un Franc occit son oncle ; or, Montfort irrité
Voulut qu’il fût tout vif dans la fosse jeté.
Jamais on ne montra plus de sévérité,
Et l’homme était Français et de grand’parenté,
Donc Giraud aurait dû se tenir pour vengé ;
Mais, au contraire, il fond sur lui comme enragé,

Le chateau de Puisserguier (34)

Ainsi, Guiraud éprouvant un grand ressentiment du meurtre de son cher parent, trouva là l’argument à repasser dans le camp occitan. Lors de l’absence de Montfort, alors à Montpellier, autant pour se venger, que pour marquer son entrée en résistance, il alla prendre (par surprise) le château de Puisserguier (34).

Et Pierre de Vaulx-de-Cernay ajoute[9] :

[…] il jeta dans une tour du château les servants du comte, dont il s’était saisi au nombre de cinquante. Puis, comme dans la nuit même où le comte s’était retiré, il songea à déguerpir sur l’heure de minuit, dans la crainte qu’il ne revînt au lendemain l’assiéger en forme, ne pouvant par trop grande hâte emmener ses captifs de la tour, il les précipita dans un fossé de cette tour même, fit jeter par-dessus eux de la paille* du feu, des pierres, et tout ce qu’il trouva sous la main et bientôt quittant le château, il gagna Minerve, traînant après lui les deux chevaliers qu’il avait en son pouvoir […] au point du jour, le comte étant de retour au susdit château, et le trouvant vide, le renversa de fond en comble ; et quant à ces gens gisants dans le fossé, lesquels avaient jeûné pendant trois jours, il les en fit retirer, trouvés qu’ils furent, […] sans blessure ni brûlure aucune. Partant dudit lieu, le comte rasa jusqu’au sol plusieurs châteaux dudit Gérard, et peu de jours après il rentra dans Carcassonne. Pour ce qui est de ce traître et félon Gérard, il avait conduit les chevaliers de Montfort à Minerve et ne tenant cas de sa promesse, faussant son serment, il ne les tua point, il est vrai, mais ce qui est plus cruel que la mort, il leur arracha les yeux et, leur ayant amputé les oreilles, le nez et la lèvre supérieure, il leur ordonna de retourner tout nus vers le comte. Or, comme il les avait chassés en tel état pendant la nuit, le vent et le gel faisant rage, car en ce temps-là l’hiver était très âpre, un d’eux, ce qu’on ne saurait ouïr sans larmes, vint mourir en un bourbier ; l’autre, ainsi que je l’ai entendu de sa propre bouche, fut amené par un pauvre à Carcassonne.

Puis sans tarder, pour « se mettre au vert », le chevalier de Pépieux s’esquiva dans les lointains confins des Corbières.[10]
Raison certainement pour laquelle il ne put participer, au cours de l’été 1210, à la défense de Minerve.

L’année suivante, Guiraud est excommunié (comme receleur, fauteur, défenseur des routiers, hérétique[11] et chef de bande) par l’évêque d’Uzès et Arnaud Amaury, légats du Siège apostolique, et ses biens confisqués. Il tomba de fait en faydiment[12], état qu’il conservera (lui, ou — comme on le verra plus loin — un de ses proches ?), à part probablement lors de la parenthèse de la reconquista occitane, jusqu’à sa mort.

La guérilla du faydit

Stèle, massacre de Montgey

En Mars 1211, Simon de Montfort, poursuivant la conquête du comté de Toulouse, assiège Lavaur (81). L’énergique résistance de la ville, compliquant singulièrement la situation, oblige le comte à faire appel à des renforts. De nombreux « pèlerins »[13] arrivant de Carcassonne, sont attaqués dans les environs proches de Montgey (81), par des troupes commandées par le comte de Foix, son fils, leurs alliés et… Guiraud de Pépieux.

Voici l’épisode raconté par Pierre de Vaulx-de-Cernay[14] :

[…] une multitude de pèlerins venaient de Carcassonne à l’armée et voilà que ces ministres de dol et artisans de félonie, savoir, le comte de Foix, Roger Bernard, son fils, Gérard de Pépieux, et beaucoup d’autres hommes au comte de Toulouse, se mettent en embuscade avec, nombre infini de routiers dans un certain château nommé Montjoyre [aujourd’hui Montgey (81)], près de Puy-Laurens puis, au passage des pèlerins, ils se lèvent, et se jetant sur les pèlerins désarmés et sans défiance, ils en tuent une quantité innombrable […]

Le guet-apens ayant été parfaitement préparé, la surprise est complète. Désorganisés, ne pouvant faire face efficacement à l’assaut, Allemands et Frisons sont presqu’en totalité massacrés.

Néanmoins, cette déroute cinglante n’aura aucune incidence sur le cours du siège ; Montfort, même privé des renforts, finira par prendre la ville.

Toujours en 1211, à l’automne, suite au siège avorté de Toulouse par Simon de Montfort, l’ost occitan de Raymond VI et Raymond-Roger de Foix, passera à l’offensive. Sa marche l’amènera devant les murs de Castelnaudary, dont le siège sera aussitôt entrepris. Montfort, alors à Carcassonne, fait route à marche forcée vers la ville, et après avoir envoyé mander des renforts, parvient par choix tactique à s’y laisser enfermer. Débute ainsi une guerre de position. À la nouvelle que le comte honni n’était plus libre de ses mouvements, toute la région avoisinante se soulève et se libère (pour quelques mois seulement) du joug des français. C’est alors que les renforts attendus par les assiégés, arrivant de Lavaur, sont interceptés à la hauteur de Saint-Martin-Lalande (11) par le comte de Foix ainsi que ses alliés du Carcassès et du Lauragais.

Guillaume de Tudèle nous conte alors le combat que livra Guiraud de Pépieux, à cette occasion[15] :

Un chevalier d’ici, Giraud de Pépion,
Du preux comte de Foix le meilleur champion,
Pique son destrier des tranchants éperons,
Et du seigneur Bouchard rencontre un des Bretons
Débouchant de la voie au milieu des buissons.
Il le fiert dans l’écu, lui perce le poumon
Malgré cotte et haubert, et le cloue à l’arçon,
Si bien que par le dos il lui sort un tronçon
De lance tout sanglant ainsi que le perinon.
A terre celui-là choit sans confession.
Voyant frapper ainsi Giraud de Pépion,
Les Français furieux partent comme lions
Chacun en bon vassal.

Cependant, Montfort, depuis la plus haute tour du château, voyant que la mêlée ne tournait pas à l’avantage de ses amis, décida d’aller leur porter secours. Laissant le minimun de troupes dans le castrum, il partit à grand galop renverser les chevaliers occitans et l’issue de la bataille. Après avoir mis le contingent du comte Foix en déroute, il voulut, dans l’élan, chasser l’armée de Raymond VI. Toutefois le corps toulousain, bien campé dans ses retranchements, ne pouvait être délogé par un coup de main. L’attaque en règle fut remise au lendemain. Profitant alors de l’aubaine le comte de Toulouse et ses vassaux levèrent le camp pendant la nuit.

Et suit le siège des Touelles (que Pierre des Vaulx-de-Cernay, transcrit Tudelles) aujourd’hui Briatexte (81), fief de Frézouls de Lautrec, père de Guiraud de Pépieux. Le moine chroniqueur profite du bref récit de ce funeste épisode pour manifester à nouveau la profonde aversion qu’il éprouve envers le guerrier occitan[16] :

Peu de jours ensuite ils marchèrent rapidement pour assiéger un certain château du diocèse d’Albi nommé Tudelle, appartenant au père de ce très-méchant hérétique, Gérard de Pépieux, lequel ils prirent après l’avoir attaqué quelques jours, passant tous ceux qu’ils y trouvèrent au fil de l’épée, et n’épargnant que le seigneur, échangé depuis par le comte contre un sien chevalier que le comte de Foix retenait dans les fers, savoir, Drogon de Gompans, cousin de Robert de Mauvoisin.

Puis nous retrouvons le fier chevalier en charge, selon le souhait de Raymond VI, de la défense de la place de Saint-Marcel (81).

Pierre des Vaulx-de-Cernay nous dit donc[17] :

[…] et son avis [de l’abbé de Citeaux Arnaud Amaury] ayant été qu’on assiégeât Saint Marcel, château situé à trois lieues d’Albi, et commis par le comte de Toulouse à la garde de ce détestable traître, Gérard de Pépieux les nôtres s’y rendirent et en firent le siège […]

Toutefois, Montfort, faisant face à une troupe nombreuse et résolue, ne pouvant à la fois tenir le siège et protéger ses convois de ravitaillement régulièrement attaqués, fût obligé d’abandonner par manque de vivres.

Le récit ne nous apprend rien sur les gestes de Guiraud en cette affaire. Néanmoins, il met l’accent, sur la confiance que le comte de Toulouse lui avait accordée en l’assignant défenseur du fort tarnais.

Malgré tout, quelques mois plus tard, opportunément, le comte français viendra quand même occuper Saint-Marcel, celui-ci ayant été laissé sans garnison (Guiraud de Pépieux et sa troupe sont alors à Castelsarrasin [82]) et déserté par la population. Alors afin de se venger de son échec, il fera abattre les remparts ainsi que le donjon du château et incendier le bourg.

Après quoi vient le siège, par Montfort, de la ville de Moissac (82). C’est au cours de celui-ci, en 1212, que le condottiere reçut une délégation des gens de Castelsarrasin (82). Ceux-ci devant la fâcheuse tournure prise, pour les occitans, par le siège voisin, et le départ de la ville de Guiraud de Pépieux, jugèrent bon, par prudence, de venir faire leur soumission.

Ainsi la canso nous dit[18] :

« Point ne veulent se faire occire ou dépouiller.
Ils vont où les bourgeois d’Agen viennent d’aller.
Le moindre de deux maux il faut toujours chercher.
Bernard d’Esgal le dit : Dans un fangeux sentier,
Si tu vois devant toi ton compagnon tomber
Ou si tu passes l’eau, ne va point le premier,
Reste loin, si quelqu’un venait à se noyer
Pour pouvoir en arrière aussitôt retourner. »
Donc, si m’aide Jésus ! ils ne sont à blâmer.
Car celui qui devrait être leur bouclier,
Géraud de Pépieux, avec maint chevalier,
Sort du château disant qu’il n’y veut demeurer,
Et n’y demeurerait pour or ni pour denier,
Et s’en va maintenant camper sur le gravier
Contre ceux de Moissac, pour les exterminer,
Dont la ville fut prise.

Et cette soumission en entraîna d’autres, telle celle de Verdun-sur-Garonne notamment.

Une fois n’étant pas coutume, Guiraud et ses hommes auraient déguerpi vers Toulouse par les rives de la Garonne, comme le nous le dit Michel Roquebert.

Peut-être avait-il jugé que Castelsarrasin n’était pas raisonnablement défendable ?

On pourrait aussi interpréter les vers suivants comme ceci :
Et s’en va maintenant camper sur le gravier [Et va se poster sur la rive (du Tarn)]
Contre ceux de Moissac, pour les exterminer, [Pour attaquer ceux qui assiègent Moissac]
Dont la ville fut prise. [Malgré cela, la ville est conquise.[19]]

Si la traduction de Mary-Lafon et l’interprétation proposées sont justes, nous serions là devant un fait d’arme de Guiraud de Pépieux passé totalement inaperçu !

Toutefois, il est vrai que Pierre des Vaulx-de-Cernay ne mentionne pas cet (hypothétique) assaut dans son récit.
Toujours est-il, qu’intervention de Guiraud ou pas, Moissac finira par capituler.

Et puis plus rien. On ne sait ce qu’est devenu Guiraud de Pépieux ; aucune source ne nous renseigne sur sa destinée.

La fin de Guiraud

La Roca de Buc

Néanmoins, Michel Roquebert nous dit qu’un Guiraud de Pépieux — est-ce le faydit ? ou son fils ? ou alors un neveu — est arrêté pour hérésie à Caunes [Minervois (11)] vers 1237 par l’inquisiteur Ferrier. Incarcéré au Mur (prison inquistoriale) de Carcassonne, il parviendra cependant à s’en échapper[20].

Enfin, un Guiraud de Pépieux participera à la révolte de Trencavel fils en 1240. Mais celle-ci tournera court. Les rebelles ayant échoué à prendre Carcassonne, pourchassés par le chambellan Jean de Beaumont, tenteront d’aller se réfugier dans le massif des Corbières (11 et 66). Rattrapés, les faydits sont alors cernés dans la petite fortification de la Roca de Buc (66). Faits prisonniers après de durs combats, Usalger d’Aigues-Vives (34) et Guiraud de Pépieux sont pendus séance tenante sur ordre du chambellan[21].

Si le Guiraud de 1240 est le même que celui évoqué depuis le début de ce rappel historique, celui-ci aurait donc été exécuté vers l’âge de 70 ans après, être resté en faydiment pendant presque 30 ans. Pour ceux qui pensent que c’est un âge trop avancé, pour cette époque, je rappelle qu’Olivier de Termes serait mort en terre sainte aux alentours de 74 ans.

Conclusion

Ce travail rassemble, pour mieux les mettre en lumière, les récits des faits d’armes de Guiraud de Pépieux, une des grandes figures de la résistance occitane face aux envahisseurs croisés.
À défaut d’être mieux connu, comme c’est le cas de Chabert de Barbaira, seigneur de Quéribus et d’Olivier de Termes, ce chevalier sort ainsi des limbes de l’histoire.

© Bruno Joulia – Août 2024


[1] M. Yves Gazagnes nous donne aux environs de 1170 comme année de naissance de Guiraud de Pépieux. https://gw.geneanet.org/ygazagnes?lang=fr&n=pepieux&p=giraud+de

[2] « L’épopée Cathare, 1198-1212, l’invasion » tome I, par Michel Roquebert, éditions Privat, 1992, page 329.

[3] https://agel34.fr/le-village-dagel/lhistoire-du-chateau-dagel

[4] Les seigneurs de Pépieux étaient vassaux du vicomte de Narbonne. https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9pieux

[5] Guiraud de Pépieux a participé à la première croisade en 1095 à l’appel du pape Urbain II pour aller défendre le tombeau du Christ. https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9pieux

[6] Géraud de Pépieux (petit-fils de Guiraud), qui avait épousé Alix de Minerve. Poursuivi par le comte il fut contraint de se réfugier dans le nid d’aigle de son beau-père Guilhaume à Minerve. https://www.mairie-pouzols-minervois.fr/index.php/si-pouzols-m-etait-conte/un-peu-d-histoire

[7] « L’épopée Cathare, 1198-1212, l’invasion » tome I, par Michel Roquebert, éditions Privat, 1992, page 457.

[8] https://archive.org/details/LaCroisadeContreLesAlbigeoisLafon/mode/2up (Page 76 du document). Une traduction bien oubliée aujourd’hui, que j’ai voulu mettre en avant.

[9] Histoire de l’hérésie des Albigeois et de la sainte guerre entreprise contre eux (de l’an 1203 à l’an 1218) / par Pierre de Vaulx-Cernay, Brière, Paris 1824. (Chapitre XXVII, pages 77, 78, 79, du document).

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1122310/f4.item.r=Histoire+de+l’h%C3%A9r%C3%A9sie+des+Albigeois+et+de+la+sainte.langFR

[10] « L’épopée Cathare, 1198-1212, l’invasion » tome I, par Michel Roquebert, éditions Privat, 1992, page 329.

[11] « L’épopée Cathare, 1198-1212, l’invasion » tome I, par Michel Roquebert, éditions Privat, 1992, page 378.

[12] http://hautpoul.blogg.org/faydits-chevaliers-sans-terre-a125237988

[13] « Au nombre de cinq mille au moins dit la chanson » (Page 99).

 https://archive.org/details/LaCroisadeContreLesAlbigeoisLafon/mode/2up

[14] « Histoire de l’hérésie des Albigeois et de la sainte guerre entreprise contre eux (de l’an 1203 à l’an 1218) » par Pierre de Vaulx-Cernay, Brière, Paris 1824. (Chapitre L, page 138).

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1122310/f4.item.r=Histoire+de+l’h%C3%A9r%C3%A9sie+des+Albigeois+et+de+la+sainte.langFR

[15] https://archive.org/details/LaCroisadeContreLesAlbigeoisLafon/mode/2up (Page 119 du document).

[16] Histoire de l’hérésie des Albigeois et de la sainte guerre entreprise contre eux (de l’an 1203 à l’an 1218) par Pierre des Vaulx-de-Cernay, Brière, Paris 1824. (Chapitre LX, page 182).

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1122310/f4.item.r=Histoire+de+l’h%C3%A9r%C3%A9sie+des+Albigeois+et+de+la+sainte.langFR

[17] Histoire de l’hérésie des Albigeois et de la sainte guerre entreprise contre eux (de l’an 1203 à l’an 1218) Pierre des Vaulx-de-Cernay, Brière, Paris 1824. (Chapitre LX, page 183).

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1122310/f4.item.r=Histoire+de+l’h%C3%A9r%C3%A9sie+des+Albigeois+et+de+la+sainte.langFR

[18] https://archive.org/details/LaCroisadeContreLesAlbigeoisLafon/mode/2up (Page 133).

[19] Il est à signaler que les deux premiers traducteurs de la Canso (Claude Fauriel et Jean-Bernard Mary-Lafon) n’ont pas la même interprétation de ces vers que les deux suivants (Paul Meyer et Eugène Martin-Chabot). Ces derniers se seraient aperçus (par déduction) de la perte, par le scribe (du manuscrit conservé aujourd’hui à la BnF) de quelques syllabes, ce qui aurait donc entrainé un sens tout différent à ce que voulait, d’après eux, exprimer originellement le poète (Guillaume de Tudèle). Voilà pourquoi Michel Roquebert nous dit que Guiraud de Pépieux évacue Castelsarrasin par la grève de la Garonne – vraisemblablement pour gagner Toulouse : « L’épopée Cathare, 1198-1212, l’invasion » tome I, par Michel Roquebert, éditions Privat, 1992, page 481.

[20] « L’épopée Cathare, mourir à Montségur », tome IV par Michel Roquebert, éditions Privat, 1990, page 300.

[21] https://www.academia.edu/39008838/Identifier_la_Roca_de_Buc_pour_une_r%C3%A9vision_de_l_itin%C3%A9raire_de_l_exp%C3%A9dition_de_Jean_de_Beaumont_dans_la_s%C3%A9n%C3%A9chauss%C3%A9e_de_Carcassonne_automne_1240_ (Page 94).

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