Deuxième lettre de Paul aux Corinthiens – 7

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Ce texte est tiré du Nouveau Testament publié dans la collection La Bibliothèque de la Pléiade des éditions NRF Gallimard.
Introduction de Jean Grosjean, textes traduits, présentés et annotés par Jean Grosjean et Michel Léturmy avec la collaboration de Paul Gros.
Afin de respecter le droit d’auteur, l’introduction, les présentations et les annotations ne sont pas reproduites. Je vous invite donc à vous procurer ce livre pour bénéficier pleinement de la grande qualité de cet ouvrage.

Lettre aux Corinthiens

Chapitre 7

1 – Forts de ces promesses, mes chers, purifions-nous donc de toute saleté de; la chair et de l’esprit, achevons de nous sanctifier dans la crainte de Dieu.
2 – Comprenez-nous. Nous n’avons nui à personne, nous n’avons détruit personne, nous n’avons exploité personne.
3 – Je ne dis pas cela pour vous condamner, car je vous ai déjà dit que vous étiez dans nos cœurs à la vie et à la mort.
4 – J’ai beaucoup de franchise avec vous ; je me vante beaucoup de vous, je suis rempli de consolation, je surabonde de joie au milieu de toute notre affliction.
5 – Car à notre arrivée en Macédoine notre chair n’a eu aucun repos, tout nous affligeait : combats au-dehors, craintes au-dedans.
6 – Mais le Dieu qui console les humbles nous a consolés par la venue de Tite,
7 – et non seulement par sa venue mais aussi par la consolation dont vous l’avez consolé : il nous a averti de votre désir, de votre plainte, de votre zèle pour moi, ce qui m’a encore plus réjoui.
8 – Car même si ma lettre vous a attristés, je ne m’en repens pas ; et même si je m’en suis repenti (car je vois que cette lettre vous a attristés ne fût-ce qu’une heure)
9 – maintenant je me réjouis non de ce que vous avez été attristés, mais que vous l’ayez été jusqu’à vous convertir. Car vous avez été attristés selon Dieu, et sans que nous vous ayons fait aucun tort.
10 – Car une tristesse selon Dieu produit une conversion salutaire dont on ne se repent pas, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
11 – Voyez plutôt quel empressement elle a produit en vous, cette tristesse selon Dieu. Quelles excuses aussi, quelle indignation, quelle crainte, quel désir, quel zèle, quelle vengeance. Vous avez montré que vous étiez purs dans toute cette affaire.

Mon analyse :
Paul rappelle la fin du chapitre 5 et la promesse de salut qu’il contient. Il rappelle sa propre honnêteté et constate le soutien que lui ont apporté les membres de la communauté face aux agressions dont il a été victime.

12 – Si donc je vous ai écrit, ce n’est ni à cause de l’offenseur, ni à cause de l’offensé mais afin que votre empressement pour nous vous soit manifeste devant Dieu.
13 – Et c’est ce qui nous a consolés. Nous nous sommes réjouis de cette consolation et encore plus de la joie de Tite dont l’esprit a été en repos grâce à vous tous,
14 – parce que si je me suis un peu vanté de vous devant lui, je n’en ai pas eu honte ; nous vous avons toujours dit la vérité, et notre vanterie auprès de Tite a été vraie aussi.
15 – Son cœur est encore plus à vous au souvenir de votre obéissance et de l’accueil que vous lui avez fait avec crainte et tremblement.
16 – Je me réjouis de pouvoir en tout être sûr de vous.

Mon analyse :
Paul rappelle son écrit qui constitue le début de cette lettre. Cela nous confirme que le document que nous lisons est une compilation de plusieurs lettres.

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