Le chemin entre éros et agapè pour moi 

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Le chemin entre éros et agapè pour moi

Ce n’est pas ce que je mange ou respire qui est important, mais la manière dont je le fais : la conscience du Bien, la Bienveillance pour la manière (terme de Guilhem qui me va à ravir).

La science nous apprend maintenant que tout est vibration, tout est vivant, tout est sensible, ce que les mystiques disent depuis toujours : le Bien suprême n’a pas créé que les Hommes mais aussi tout le reste dans son assomption du Bien ; le mal étant une création du vide, de l’ombre laissée.
Donc une hiérarchie s’établit, du moins au plus, du celui qui a le plus oublié (le caillou) au plus éveillé (pour les cathares le consolé si j’ai bien compris) s’impose, mais il y a une forme de non-amour ou de cruauté dans tous mes vaines tentatives.

Pour moi le problème n’est donc pas ce que je mange (le plus bio avec le respect de la filière, de la terre, la plante, l’animal et ceux qui les font pousser) ou mes relations avec les autres mais plutôt la manière dont je les aborde, car si dans un verre de vin, je prends conscience du Bien suprême: la terre qui porte la vigne, la vigne qui porte le raisin, le vigneron qui l’élève… jusqu’à la manière d’ouvrir la bouteille en pleine conscience du Bien, ne suis je pas dans la bonne voie ?
Car du minéral à la plante puis à l’animal ne suis je pas dans une forme de cruauté plus ou moins dissimulée  ?

Je comprends pour autant la démarche du moins pire mais n’est-elle pas simplement un exercice d’entraînement plus qu’une finalité : je ne pense pas dans cette cage mondaine arriver à ne me nourrir que de lumière divine !

Philippe

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