Le dragon doré
Ce conte fonctionne comme un conte-formulaire. Le conte-formulaire est caractérisé par une phrase (ou plusieurs) répétée (s) d’un un bout à l’autre par le personnage principal. Mais les contes-formulaires souvent n’ont pas de fin. Ce qui n’est pas le cas de celui-ci. On peut le classer dans les contes merveilleux, à forte connotation spirituelle avec plusieurs références à la mythologie grecque.
Le titre quant à lui est trompeur car il n’y a aucun dragon dans ce conte. Le terme dragon[1] désigne à l’origine les militaires se déplaçant à cheval mais combattant à pied, bien que certaines périodes de l’histoire aient fait déroger à cette règle dans leur attitude de combat.
Les personnages du conte.
Les parents du prince ont pour rôle de présenter la situation initiale du conte, situation de bonheur partagé et de paix : « Riches et heureux, ils avaient un fils beau comme le soleil, honnête comme l’or et hardi comme Samson » (la phrase rime en gascon).
Le héros est donc le gentilhomme « parfait » à épouser, beau, aimable et courageux.
Un deuxième héros, toutefois est à considérer : le Grand Cheval Ailé, sans qui Dragon Doré n’irait pas bien loin.
Personnages réels et fabuleux coexistent donc dès le début de l’histoire.
Le Mal est personnifié par le Maître de la Nuit, personnage fictif lui aussi, qui peut abuser de ses grands pouvoirs maléfiques, mais uniquement la nuit. La nuit, signifiée ici par son côté obscur comme temps éminemment dangereux, se trouve être toujours malencontreusement le moment de la fuite pour nos héros. Ce sinistre personnage, sadique et cupide, a en outre des auxiliaires tout aussi puissants que lui. Ce sont « tous les Diables de l’Enfer » qu’il peut à tout moment appeler à la rescousse. Sa nature est clairement définie par le fait qu’à l’instar de « Corps sans âme » (personnage rencontré dans « l’Homme de toutes couleurs ») il est condamné à vivre jusqu’au jugement dernier, pour ne pas ressusciter. Nous sommes bien face au Diable. Bien plus redoutable que ce pauvre « Corps sans âme » il est sûr de vaincre, de s’approprier la Demoiselle, et prêt à inventer tous les supplices pour qu’elle flanche et fasse chuter son promis.
Le Bien est personnifié par le grand cheval-volant. Lui aussi, personnage fictif, nous rappelle bien sûr le divin cheval blanc ailé, Pégase[2]. Se déplaçant aussi vite qu’un éclair, connaissant le langage humain comme celui des oiseaux, il déjoue les pièges du Diable, informe, enseigne le héros : il se révèle, en fait, être son guide spirituel.
Le Bien a aussi ses auxiliaires ; les hiboux et chouettes effraies, à la physionomie particulière des animaux censés pouvoir jouer des rôles distincts, voire contradictoires comme on l’a déjà remarqué chez J-F. Bladé. Bien que faisant leur sabbat, ces animaux inquiétants car nocturnes, juchés au sommet du grand chêne, s’avèrent être une aide précieuse pour Grand cheval-volant qui chaque fois, en les écoutant deviser, apprend où la Demoiselle est retenue prisonnière. Gageons que leur savoir est utilisé dans un sabbat de magie blanche !
Le chêne, lui aussi participe du merveilleux bienveillant : c’est toujours au pied d’un chêne que le héros est invité à se reposer et dormir en toute quiétude avant chaque nouvelle épreuve. On a déjà eu un aperçu de la valeur que J-F. Bladé donne au chêne. Non content d’abriter de nombreux animaux, il peut être aussi la résidence de fées (cf. La fée chevrière dans « l’homme voilé »). Cet arbre était par ailleurs un des sept arbres sacrés du bosquet des druides[3].
Ce conte fonctionnant comme un conte-formulaire a éveillé mon attention sur cette formule répétée par Grand cheval-volant et j’ai trouvé dans celle-ci une résonance évangélique. Peut-être allez-vous trouver mon écho tiré par les cheveux…
Jean, 21.15-19 : Après le repas, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il répondit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime » et Jésus lui dit alors : « Pais mes agneaux. » Une seconde fois, Jésus lui dit : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Il répondit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. » Jésus dit : « Sois le berger de mes brebis. » Une troisième fois, il dit : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre fut attristé de ce que Jésus lui avait dit une troisième fois : « M’aimes-tu ? » Et il reprit : « Seigneur, toi qui connais toutes choses, tu sais bien que je t’aime. » Et Jésus lui dit : « Pais mes brebis. En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais jeune, tu nouais ta ceinture et tu allais où tu voulais ; lorsque tu seras vieux, tu étendras les mains et c’est un autre qui nouera ta ceinture et qui te conduira où tu ne voudrais pas. » Jésus parla ainsi pour indiquer de quelle mort Pierre devait glorifier Dieu, et sur cette parole il ajouta : « -Suis-moi. »
Revenons à notre conte.
Alors le grand cheval-volant parla :
« Dragon Doré, m’aimes-tu ?
Oui, je t’aime mon grand cheval-volant.
Dragon Doré, si tu m’aimes, couche-toi sous ce chêne, et dors. Moi, je ferai sentinelle. Dors, jusqu’à ce que je t’éveille. Alors, tu auras des nouvelles de la Demoiselle et du Maître de Nuit. » Une deuxième fois, le Grand cheval-volant interrogea :
« – Dragon Doré, m’aimes-tu ?
– Oui, je t’aime, mon grand cheval-volant. Bien souvent, tu m’as fait service, et tiré de peine à la guerre.
– Dragon Doré, si tu m’aimes, jure-moi, par ton âme, que tu ne me troqueras jamais contre une autre bête. Jure-moi, par ton âme que tu ne me vendras jamais, ni pour or, ni pour argent.
– Mon grand cheval-volant, je te le jure par mon âme. »
Une troisième fois, le Grand cheval-volant parla :
« – Dragon Doré, m’aimes-tu ?
– Oui, je t’aime, mon grand cheval-volant. Bien souvent, tu m’as fait service, et tiré de peine à la guerre. Je t’ai juré, par mon âme, que je ne te troquerai jamais contre aucune bête. Je t’ai juré, par mon âme, de ne te vendre jamais, ni pour or, ni pour argent.
– Dragon Doré, couche-toi sous ce chêne, et dors. Moi, je ferai sentinelle. Dors, jusqu’à ce que je t’éveille. Alors, tu auras des nouvelles de la Demoiselle et du Maître de la Nuit. »
Une quatrième et dernière fois, le Grand cheval-volant demanda :
« – Dragon Doré, m’aimes-tu ?
– Oui, je t’aime mon grand cheval-volant. Bien souvent, tu m’as fait service, et tiré de peine à la guerre. Je t’ai juré par mon âme, que je ne te troquerai jamais contre aucune bête ? Je t’ai juré, par mon âme, que je ne te vendrai jamais, ni pour or, ni pour argent.
– Dragon Doré, jure-moi, par ton âme, que jusqu’à ma mort, et pour tant que je mange le foin, le son et l’avoine ne me manqueront jamais.
-Mon grand cheval-volant, je te le jure par mon âme.
-Bon. Et maintenant, Dragon Doré, commande aux valets d’écurie de m’apporter sept sacs d’avoine, et de me tenir prête toute l’eau qu’il me faudra. Dans une heure, moi et toi nous serons partis pour un grand voyage. Tandis que je bourre ma panse, toi, va-t-en courir en ville. Achète une livre de poix chez un cordonnier, une aiguille d’or chez un orfèvre, et reviens au grand galop. »
Le Grand cheval- volant en tant que guide, comme Jésus, se montre ici omniscient : il connaît l’avenir et l’anticipe. Comme Jésus, encore, il demande à son interlocuteur de préciser ses sentiments, de pratiquer une recherche intérieure pour l’aider à mieux se connaître et à éveiller son esprit. L’Amour dénué d’intérêt, sans volonté de posséder l’autre ou ses biens (l’Agapè du héros) est ici comme pour les héroïnes de « La Belle et la Bête » et de « La légende de l’herbe bleue » mise à l’épreuve à l’aune de l’avancement dans la quête personnelle. Il est important de noter que ma mise en parallèle sur l’Amour ne peut aller très loin ; le conte est fortement empreint de la vision judéo-chrétienne : le héros fait plusieurs serments à son guide, et de plus jure par son âme afin de souligner l’importance de ces serments. Un cathare ne pratiquera jamais aucun de ces deux rites !
Si, enfin, l’on « dépouille » le Grand cheval-ailé de ses artifices merveilleux, étant donné le caractère versatile des humains à l’égard des animaux, on peut comprendre qu’il tente de s’assurer gîte et couvert pour ses vieux jours (cf. Les musiciens de la fanfare de Brême).
Les lieux du conte.
En « se baladant » dans les contes de J-F . Bladé, certains de ces lieux nous deviennent familiers :
– Le Bois de Ramier abrite cette fois la maison du Diable. Cette maisonnette lui sert de première prison pour cacher la Demoiselle.
– Le château de La Mothe-Goas est situé dans l’ancien comté compris entre Lectoure et La Sauvetat.
– Le ruisseau de Lauze, qui berce les pleurs de la Demoiselle, est un petit affluent du Gers.
– Pour accéder aux deux dernières prisons de la Demoiselle, les voyages seront tout autres.
– La deuxième épreuve se situe une nouvelle fois au-delà de « la mer grande, grande » pour marquer les difficultés croissantes. Cette mer souvent présente dans les contes de Bladé est le symbole de l’épreuve qui pousse nos héros et héroïnes à se dépasser, et à sortir « différents » un peu comme dans un rite de passage. La récompense vient alors, ici sous la forme d’objets magiques qui permettent la réussite de la dernière entreprise. La tour, sur la cime d’un rocher, construite d’or et d’argent n’est pas sans nous rappeler les prisons dorées de la Belle, et de l’épouse du Corbeau.
– Pour la dernière épreuve, le conteur n’hésite pas à nous envoyer dans les étoiles. La quête est alors au sommet de la spiritualité. Les Trois Bourdons désignent le baudrier d’Orion[4].
Quant à la ville de Bordeaux, elle semble ne représenter qu’une étape pour collecter les objets magiques : La poix, pour confisquer l’ouïe au prince, l’aiguille d’or pour lui confisquer la parole. Le chemin cathare apparaît clairement. Pour gagner en esprit, il s ‘agit de « dompter » ses sens.
La quête du héros.
Si elle semble classique au départ [il s’agit pour le prince de libérer sa belle], elle s’avère néanmoins être singulière, ne serait-ce que par le choix des référents mythologiques et spirituels.
L’épreuve spirituelle tout d’abord ; l’interdit à ne pas transgresser (plus souvent réservée aux héroïnes (Le Petit Chaperon Rouge, Barbe Bleue, La légende de l’herbe bleue…) nous emmène sur le chemin cathare. Il s’agit pour le héros de nier l’influence de ses sens afin de continuer son chemin sans chuter comme lors des deux premières fuites. Il fuit le Mal qui est censé être bien plus fort que lui, le temps de la nuit, et le Mal bien sûr utilise ses armes les plus efficaces, à savoir les sens trompeurs de notre âme mondaine qui provoquent faiblesses et échecs. Il persécute la Demoiselle, lui inflige des souffrances physiques afin qu’elle appelle son promis à l’aide et le pousse ainsi à la faute, il la terrorise en sortant son épée pour lui laisser croire qu’il va tuer son chevalier alors que son sadisme n’est pas pressé d’en finir. La menace du Diable est très claire : « Jusqu’à la pointe de l’aube, j’ai pouvoir de vous tourmenter. Dis un mot, retourne-toi vers ta belle, je l’emporte ; et tu ne la retrouveras jamais, jamais. » Il s’agit donc d’un double interdit : ne pas parler à son aimée, ne pas la regarder. Les deux premiers échecs de fuite étant analysés, il est temps de prendre la décision qui évitera un nouvel échec. Soumis encore à la mondanité de son âme, il faut donc trouver le moyen de la faire taire ; la solution, bien que provisoire est spectaculaire et quand même violente. Mais je pense en fait que la méthode importe peu, ce qu’il faut retenir c’est qu’avec une détermination et une foi infaillibles chacun, face aux difficultés apparemment infranchissables, peut finalement trouver une solution. Le prince ne manque de courage dans aucun de ses combats face au Diable : « Alors, il tira son épée, et frappa sans peur ni crainte », ou encore « D’un grand coup de pied, le Dragon Doré brisa la porte. » Vainqueur dans chacun de ses combats physiques « Tous deux tirèrent leurs épées, et firent bataille. Enfin, le Dragon Doré porta son ennemi par terre. », c’est dans la fuite du Mal, (alors métaphore de son propre avancement dans le Bien) que le prince trébuche plusieurs fois, comme tout cathare sur son chemin.
Cet interdit s’inspire du magnifique mythe d’Orphée et Eurydice que je prends grand plaisir à vous rappeler ici.
Apollon, dieu grec de la musique, offrit à son fils Orphée une lyre. Celui-ci jouait si bien qu’il surpassait même l’habileté de son père. Lorsque Orphée jouait, les objets qui l’entouraient prenaient vie tant sa musique était envoûtante. C’est en jouant de sa lyre dans un bois qu’Orphée attira la belle nymphe Eurydice. Amoureux, ils se marièrent mais leur bonheur fut de courte durée, interrompu par la disparition tragique d’Eurydice, tuée par un serpent venimeux. Orphée perdit alors le goût de la vie et de la musique. Mais, non résigné, il décida d’aller chercher sa bien-aimée aux Enfers. Charmant avec sa musique les défenseurs des lieux, il réussit à obtenir une audience avec le dieu des Enfers, Hadès tombé lui aussi sous le charme. Ce dernier lui permit de ramener Eurydice à la vie sur terre à condition qu’il respectât une règle : il ne devait pas la regarder avant qu’ils ne fussent tous deux de retour au pays des vivants. On sait bien que la cruauté de ces dieux-là pouvait égaler les pires noirceurs du Diable. Arrivé à la surface, Orphée, heureux se retourna pour embrasser enfin Eurydice lorsqu’il se rendit compte qu’elle n’était pas sortie totalement des Enfers. La règle transgressée, la punition ne se fit pas attendre : Eurydice disparut à jamais. Cette tragique belle histoire symbolise l’amour intense et les limites que les humains sont prêts à franchir pour le garder.
Le temps du conte.
Le temps ne peut être ici étudié de la même manière que dans d’autres contes. Si l’on nous précise que le prince suivit sa formation militaire pendant trois ans auprès de son roi, le temps va ensuite se dérouler à toute vitesse, à l’image du Grand cheval-volant. Il s’agit de fuir le Mal, et malgré les compétences hors pair de notre cheval, le héros et sa belle sont de simples humains bien fragiles qui chutent par deux fois. La délivrance de la belle puis la fuite effrénée se succèdent alors sans temps d’arrêt. Les pauses, les parenthèses philosophiques et spirituelles sont suggérées par les formules répétées de Grand cheval-volant, dans son questionnement sur l’amour, et, dans celles serinées du Maître de la Nuit, comme une réponse en écho négatif sur l’amour impossible.
Le Grand cheval-ailé : « Dragon Doré, m’aimes-tu ? […] Dragon Doré, si tu m’aimes, jure-moi, par ton âme […] »
Le Maître de la Nuit : « […] Jusqu’à la pointe de l’aube, j’ai pouvoir de vous tourmenter. Dis un mot, retourne-toi vers ta belle, je l’emporte ; et tu ne la retrouveras jamais, jamais. »
On peut relever aussi que pour exprimer le temps les adverbes et locutions adverbiales ont été choisis avec minutie. On l’a vu, les voyages pour libérer la belle de sa prison et les fuites qui s’en suivent se passent toujours la nuit, temps réservé au Mal, ici Maître de la Nuit, temps de l’obscurité et qui peut connoter aussi le Néant, temps du fini, comme on le voit au dénouement. Les seules expressions choisies et paraphrases, qui dénotent un temps un peu plus long, ajoutent à la poésie du conte : « entre le coucher et le lever du soleil », « avant la pointe de l’aube », « jusqu’au lever du soleil », « jusqu’à sa mort »…
Mais si ce temps appartient surtout au Mal, malgré son nom prétentieux il n’en est pas vraiment le maître incontesté. En effet, on l’a vu, les bêtes de la nuit dont les humains se méfient souvent, ne sont pas forcément ce que l’on veut croire ; la preuve, ces hiboux et chouettes qui en devisant révèlent de précieuses informations à nos héros dans leur quête. « Ces bêtes qui savent tout ce qui se passe chaque nuit » « devisaient à la cime du chêne ». Les expressions du temps connotent alors la douceur et la civilité : « les effraies menaient toujours leur sabbat, et devisaient, tant que la nuit durait encore ». La nuit, Bien et Mal sont possibles.
Les adverbes dans la bouche du Maître de la Nuit sont tranchants comme des lames, comme pour affirmer peut-être un pouvoir pas si certain : « … et tu ne la retrouveras jamais, jamais. »
Le point d’orgue se situe, bien sûr, au lever du soleil : « Jusqu’au lever du soleil, il fit sans se retourner, bataille contre le Maître de la Nuit et tous les Diables de l’enfer. Alors, ce méchant monde s’évanouit comme une brume. »
« jamais » connotait bien le néant d’être du Mal qui devient effectif à « la pointe de l’aube » lorsqu’il disparaît comme une brume, suivi de tous ses démons.
Pour tenter une belle conclusion, je ne peux résister au désir de citer cette enchanteresse phrase cathare chère à Guilhem : « Si le Mal est vainqueur dans le temps, le Bien est vainqueur dans l’éternité. »
Chantal Benne – 27/07/2022
[1] Les premiers exemples de telles unités remontent à l’Antiquité avec les Dimaques d’Alexandre le Grand ou les Alamans. Au Moyen-Âge, le dragon était considéré comme le symbole de la puissance et de la vaillance, deux qualités qui le rendent invulnérable. C’est ce qui explique que de nombreux chevaliers l’aient placé dans leurs armoiries.
[2] Le cheval ailé divin, généralement blanc, avait pour père Poséidon. Son frère Chrysaor et lui étaient nés du sang de la gorgone Méduse, décapitée par Persée. D’après les poètes gréco-romains, il monta au ciel après sa naissance et se mit au service de Zeus, qui le chargea d’apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe. Capturé par Belléphoron, un roi de Corinthe, il aida ce dernier à vaincre la Chimère. Plus tard, il retrouva Zeus qui le transforma en constellation du même nom.
[3] Chez les Celtes, le chêne était un des sept arbres sacrés du bosquet des druides avec l’aulne, le bouleau, le houx, le pommier, le saule et le noisetier. Le bosquet des druides était un lieu religieux, magique et initiatique, un temple rituellement organisé consacré aux divinités qui parlaient dans leurs branches.
[4] La ceinture du baudrier d’Orion est l’un des astérismes les plus connus. Les astérismes sont ces figures remarquables dessinées par des étoiles particulièrement brillantes. Ce baudrier est composé de 3 supergéantes bleues, Alnitak, Alnilam, Mintaka, point de repère du ciel nocturne et objet de nombreuses références mythologiques et religieuses.