Le rocher de Pèire l’Ancien
Le temps du rocher.
Pour présenter ce rocher, aujourd’hui « chaînon » de la mémoire cathare, et le situer dans un espace spatio-temporel, j’ai revisité les deux temps forts de l’Histoire cathare médiévale.
Le premier temps, celui de l’implantation et du rayonnement cathare qui recouvre tout le treizième siècle, contient en lui-même deux périodes distinctes; celle du libre épanouissement spirituel d’avant la croisade, et celle de la réorganisation de l’Église cathare après la croisade (1220- 1228). [1]
Le deuxième temps est celui de la reconquête spirituelle par l’Église de l’Ancien, Pèire Autier qui couvre la première décennie du XIVe siècle. L’histoire du rocher s’inscrit dans ce temps-là, celui de la religion clandestine persécutée par l’Inquisition. Le troisième reste à écrire, c’est le notre.
Tout au long de ces deux siècles, il est frappant de constater la force de la foi qui portait cette religion et qui lui permit de venir à bout des grands chamboulements sociologiques subis par l’action délibérée et destructrice du pouvoir inquisitorial. Mise en place dans le seul but d’anéantir l’hérésie cathare, si l’Inquisition tua en un siècle moins que les croisés de Simon de Montfort en dix mois [2] elle exerça, en revanche, sur la «société cathare» un démantèlement systématique tel que son Église dut recréer dans la clandestinité une nouvelle cohésion sociale. Malgré les difficultés inhérentes à cette situation, le catharisme parvint néanmoins à conserver toute sa cohérence religieuse et institutionnelle. Je n’engagerai que moi pour affirmer aujourd’hui que, seul, un « génocide spirituel» put alors mettre à bas pour plus de sept siècles la religion cathare.
Dans la singulière société occitane médiévale qui, selon l’heureuse formule de A. Brenon, «transcende les clivages de classes», une des particularités du catharisme a été de puiser sa force dans la tradition familiale, véritable ciment des communautés depuis plusieurs générations. Les réseaux de solidarité eurent toujours pour noyau un clan familial, nobiliaire et souvent matriarcal dans le premier temps, puis bourgeois et populaire au XIVe siècle. Ces réseaux savamment réactivés par l’Église de l’Ancien, alors composée d’une quinzaine de Bons Hommes pour évangéliser des Pyrénées au Bas-Quercy, furent alors la figure de proue du catharisme clandestin.
Les «maisons de l’Église».
Ces maisons remplacèrent, dans un nouveau contexte social, les maisons cathares de la période du rayonnement. S’inscrivant dans la nouvelle sociabilité imposée par les circonstances , leur rôle alors fut évidemment diversifié et plus complexe: maisons de ville (comme la rue de l’étoile à Toulouse), de bourgs (comme la maison des Francès à Limoux) [3], de hameaux (comme la borde des Bourguignons près de Bouillac), etc. Mises en place très tôt, elles furent nombreuses et sans cesse réinventées en fonction de la progression des enquêtes inquisitoriales, à la fois points d’ancrage, relais, gîtes protecteurs, au rythme des déplacements périlleux des Bons Hommes en activité [4]. Ces foyers de croyants de la première heure, mais aussi de nouveaux croyants, pouvaient être des haltes d’un jour pour rythmer une trop longue marche, ou maison amie sûre pour de plus longs séjours pouvant abriter alors les ordinations, les prêches et l’ enseignement aux croyants. Ces gîtes clandestins étaient tenus par des familles dont, la plupart du temps, tous les membres participaient en tant qu »hôtesses, passeurs, agents, guides, voire pouvaient même jouer plusieurs rôles à la fois. Leurs noms, tels les Doumenc, les Hugou, les Isabe, les Lantar, et bien d’autres encore, résonnent dans le » biopic » « Le dernier des cathares, Pèire Autier».
Larnat, un refuge sûr.
Comme il y avait à Ax, à Tarascon, à Lordat, la demeure des Issaura à Larnat fut une de ces maisons sûres et accueillantes pour les chrétiens, et un lieu de contact assuré avec ces derniers pour les croyants en demande.
Aux alentours du 29 septembre 1299, le croyant Guilhem de Luzenac fit savoir que Pèire Autier avait besoin de prendre du repos dans un endroit sûr. Ce soir-là Raimond et Pèire Issaura attendaient Guilhem de Luzenac au milieu de la côte sous Larnat. L’Ancien resta un mois dans la maison refuge avant de repartir avec le Bon Homme Pèire Amiel, car il était réclamé à Mérens. Ce fut probablement, selon Anne Brenon, le plus long séjour de l’Ancien dans la maison Issaura.
Dès le début du XIVe siècle, la famille Issaura de Larnat, famille de la noblesse du Haut-Comté de Foix, avait rassemblé sa foi et son courage pour venir en aide à l’Église cathare. Dans les mois qui suivirent le retour de Lombardie des frères Autier nouvellement consolés, leur maison devint un des refuges privilégiés pour les Bons Hommes du Sabarthès [5]. Arnaud Issaura, le père, et particulièrement ses fils servaient de guides aux chrétiens, les accompagnant le plus souvent la nuit. Père et fils témoignèrent devant Jacques Fournier:
Arnaud: Pèire Autier et son fils Jaume venaient plus souvent que les autres hérétiques.
Pèire Issaura: C’étaient nos plus grands amis.
Pèire et Jaume Autier revinrent fréquemment, seuls ou avec d’autres compagnons.
Larnat, lieu d’ordination.
Dans la maison Issaura eurent lieu l’ ordination des derniers ministres cathares du Haut-Comté:
-Vers 1301, ce fut l’ordination de Jaume Autier et Pons Baille d’Ax-les-Thermes devant toute la famille Issaura.
-Vers 1302, Géraut de Rodès, dans sa déposition, [6] signale deux autres ordinations tout en affirmant devant l’inquisiteur ne pas se rappeler les noms des nouveaux chrétiens.
– En 1303, Pons de Na Rica fut ordonné sous le nom de Pons d’Avignonet.
Il s’agit là des seules ordinations faites en Sabarthès. D’autres chrétiens furent ordonnés dans d’autres lieux protégés les années suivantes.
Larnat, un lieu pour faire sa« bonne fin».
Aux temps de la paix, on pouvait amener facilement les mourants dans les maisons cathares tenues par les Bonnes Dames et les Bons Hommes pour recevoir la Consolation, » viatique » cathare de la bonne fin. De même, les chrétiens pouvaient-ils se déplacer librement pour apporter la Consolation à leurs croyants. Aux temps de l’Église de la clandestinité, les Bons Hommes, voyageant le plus souvent de nuit, accompagnés de guides ou passeurs, pour répondre à la demande de leurs croyants devaient affronter tous les risques; délation, piège, arrestation. On a l’exemple de Jaume Autier et Andrieu , en chemin pour consoler une prétendue mourante, arrêtés sur traitrise de Guilhem Pèire-Cavaillé [7].
Pour vous donner une image un peu plus panoramique de la période, voici ce qu’en dit Anne Brenon dans «Les femmes cathares»:
À partir de maisons secrètes, à Toulouse, à Rabastens, dans les confins de l’Albigeois, du Toulousain, de la Lomagne, à partir des foyers amis et sûrs, comme celui des Francès de Limoux, ou le logis de Sybille Baille d’Ax, les pasteurs clandestins, par équipe de deux, se faisaient conduire dans les caves, les granges, les soliers, pour consoler les mourants ou prêcher au coin du feu.
Pour les croyants du Sabarthès, Larnat représenta alors, à l’instar de Montségur entre 1232 et 1242, ce lieu où l’ on pouvait faire sa bonne fin.
-En 1302, Guillelme Cathala de Larnat transportée mourante dans une couverture par les frères Issaura, venait demander la Consolation aux Bons Hommes Pèire et Guilhem Autier [8]. Leur témoignage est précieux car il nous révèle le sens profond de la Consolation. Au moment de la ramener chez elle, l’Ancien recommanda alors aux deux frères de ne pas toucher la consolée à peau nue. En effet, cette dernière, devenue Bonne Dame, aurait compromis sa chasteté, et par voie de conséquence aurait rompu ses vœux.
-Durant le carême de la même année probablement, Guilhem Sabatier fils accompagné d’un ami, Berna Mounier, amenaient le vieux croyant Guilhem Sabatier de Limoux, son père, pour faire sa bonne fin entre les mains d’un chrétien ( Pèire ou Guilhem Autier).
– Vers 1303, l’Ancien assisté de son frère Guilhem, consolait sur son lit de mort, Dame Huga de Larnat [9], épouse de Félip Issaura. Ce témoignage aussi revêt une importance particulière car il décrit les derniers instants partagés entre croyants et chrétiens, et comment ces derniers veillaient au Salut des âmes des premiers. La bonne fin de Dame Huga nous est connue par la prolixe et non croyante Sébélia Pèire, épouse de Guilhem Pèire-Cavaillé.[10]. Les détails qu’elle livre alors à l’inquisiteur lui venaient des confidences mêmes de l’Ancien . Dans sa confession, on y apprend qu’ après la consolation, la mourante alors en endura fut transportée dans un cellier, afin que le Bon Homme qui l’avait déliée de ses péchés pût demeurer jusqu’au bout avec elle, afin de veiller à sa bonne fin. Ainsi le comprit Sébélia Pèire: « C’était pour que, si elle avait à nouveau besoin d’être reçue et consolée par eux, elle le fût».
-En juin 1306, ce fut le fils aîné de la famille qui fit sa bonne fin à Larnat entre les mains d’Amiel de Perles.
– Aux environs de septembre 1307, aucun Bon Homme ne se trouvait à Larnat pour Ermengarde la mère de famille. Elle mourut sans pouvoir être consolée, le chrétien Felip de Talairac ayant été contacté trop tard [11]. Vers 1311-1312, après un passage au Mur et des peines commuées en port de croix, on pouvait rencontrer Pèire et Raimond, tout deux relaps, dans l’entourage de Guilhem Bélibaste, en Espagne. Dans le même temps, en France , dans les villages occitans, le crieur public annonçait la mise à prix de la tête de Raimond pour 50 livres tournois. André Delpech souligne l’importance de cette somme , comparée à la valeur de la maison ariégeoise de l’époque qui était de 40 livres tournois. On est heureux de penser que les deux frères purent apparemment échapper à l’Inquisition alors que vous vous en doutez bien, la belle maison Issaura fut brûlée au même titre que le corps exhumé du fils aîné Guilhem.
Ces témoignages nous éclairent donc suffisamment sur la présence fréquente des Bons Hommes à Larnat.
Le rocher de Larnat, lieu de prêches?
Lorsque en temps de paix, l’Église cathare jouissait de la sécurité et d’une large adhésion, le prêche pouvait être une cérémonie régulière à laquelle participait une importante assistance; on nota, à plusieurs reprises, une centaine de personnes en Lauragais dans les domiciles nobles (M S 609. Toulouse). On sait aussi qu’à Montségur, les évêques prêchaient à intervalles réguliers dans leurs maisons pour toute la population, garnison , croyants et revêtus[12].
Dans les récits citadins de la clandestinité, les témoignages de Joana de Sainte Foy [13] et celui encore plus étonnant de Géraude de Toulouse [14] nous renseignent sur deux prêches connus: un jour de 1304, Joana et sa mère, se rendirent dans un jardin de Saint-Cyprien ( un quartier de Toulouse) pour y entendre prêcher l’Ancien Pèire Autier et son fils, guidés par Raimond des Hugous. Ce prêche de Saint-Cyprien est d’ailleurs mentionné dans plusieurs culpae du registre de Bernard Gui. Quant à Géraude, elle confessa à l’inquisiteur avoir assisté une nuit à un prêche libre de Jaume Autier dans l’église conventuelle de la Sainte-Croix (située hors des murs de Toulouse). Une assemblée clandestine probablement appuyée, comme le remarque A. Brenon, par des sympathisants extérieurs à l’Église cathare. Cette scène quelque peu surréaliste fait écho à la célèbre remarque du Bon Homme Guilhem Bélibaste:
Après tout, on peut prier Dieu dans une église aussi bien qu’ailleurs…
Dans les campagnes, remarque Anne, c’est pendant les séjours prolongés dans les gîtes moins exposés que les chrétiens avaient le plus de latitude pour prêcher et enseigner l’Évangile aux croyants. Les hauts villages perchés accessibles seulement par des chemins pentus et arpentés surtout par les fidèles, étaient les gîtes alors les plus sûrs. Larnat, ici encore semble avoir pleinement rempli son rôle. Le village, suspendu sur une crête au-dessus de la vallée du Sabarthès et du village de Bouan, était accessible alors par un unique chemin escarpé. Ce chemin, encadré de deux murettes de pierre, s’élance raide vers le col en direction de Miglos et du Vicdessos. Cheminons un moment sur les pas de Anne:
…à la hauteur des champs de Prado lonc, le chemin s’évase, la ligne des blocs de pierre s’incurve, délimite une petite aire qui surplombe directement les toits du village, autour d’un gros rocher arrondi, surmonté d’une croix de métal forgé [15].
Tout marcheur en quête du passé, et arrivé jusque là, se demande alors s’il se trouve en présence du rocher au pied duquel prêcha, dit-on, l’Ancien. Si aucun texte ne permet aujourd’hui de l’affirmer , diverses informations permettent de sérieuses hypothèses. André Delpech écrivait dans le numéro 16 de la revue Heresis :
« Grâce à l’aimable collaboration de monsieur Sylvain Gouzy, maire de Larnat, nous avons appris que lors de la construction de la route pastorale, sur le même vieux chemin de Miglos, fut détruit un rocher. Ce dernier était à environ quarante mètres au-dessus du rocher portant la croix. Il fut brisé sur place et par là-même, en servant de soubassement à la route, il obstrue depuis le vieux chemin. Son emplacement nous semble, toutefois trop éloigné du village pour en faire le «rocher de Pèire Autier». Près du ruisseau d’Antignac, un groupe de rochers, dont un assez important peut correspondre aux écrits. Mais cette fois, nous l’estimons trop proche du village. Le rocher avec la croix, bien que situé sur le chemin principal, se trouvait en quelque sorte aux écarts. En effet, les habitants de Larnat lorsqu’ils n’étaient pas accompagnés de bétail, coupaient habituellement à travers prés pour rejoindre le chemin de Miglos dans les environs du rocher détruit. Pèire Autier et ses croyants étaient là, à l’abri des regards, dissimulés dans le creux du chemin, tout en ayant la possibilité de surveiller les abords. À la moindre alerte, il était facile au Bon Homme de fuir, les croyants faisant semblant de continuer la route».
On peut penser en effet que cet endroit protecteur pour des prêcheurs traqués fut un espace rassurant pour pouvoir poursuivre leurs activités apostoliques . Le long séjour d’un mois pour l’Ancien put alors être pour lui l’occasion de rendre des visites d’amitié à la Dame Sébélia de Larnat et de rencontrer ses croyants comme il le laissa d’ailleurs lui-même entendre à Sébélia Peyre. En effet, cette dernière dans sa déposition devant Jacques Fournier, raconta:
Il (Pèire Autier) me disait, en faisant l’éloge de sa secte et de sa foi, qu’Esperte d’en Baby de Miglos et son fils, venait souvent de chez Félip de Larnat, en passant le col entre Miglos et Larnat et ils parlaient de la foi et de la secte des hérétiques avec la Dame Sébélia, mère du damoiseau Félip qui était une de leurs bonnes croyantes. Et cette Esperte et son fils étaient si attachés à connaître la foi des hérétiques qu’ils venaient avec Sébélia sous un caire ou un rocher qui est au-dessus de Larnat au lieudit A. Prado lonc.
Nous ne possédons, à ce jour, aucune déposition directe relatant le souvenir d’un prêche de l’Ancien sous ce fameux rocher, et cette déposition ne donnant pas plus d’information, nous savons simplement que ces croyants se rassemblaient là . De plus leur prédicateur était là, lui aussi, et, Matthieu faisant dire à Jésus…
Là où deux ou trois se trouvent réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux (Mat.18, 19)
… alors, malgré la toujours cartésienne pensée cathare qui se défie de tout symbole, icône et relique en tous genres, pensée libre de tout lieu sacré, et malgré cette horrible croix comble de l’ironie, le rocher de Larnat prend forcément une dimension particulière dans nos pensées. Je sais que sur le chemin qui me conduira au rocher, c’est ce besoin indicible et irrépressible de connexion avec ces esprits purs qui me guidera. Eux seuls avaient compris le message de Christ, le simple message d’Amour. En apôtres de ce dernier, ils le vécurent totalement en le pratiquant sans restriction au-delà des persécutions, au-delà de la mort. C’est aussi grâce à l’exemple inestimable du «chemin de vie» qu’ils nous ont laissé que le message a gardé toute sa force. En mettant en pratique les préceptes de Christ, ils ont su nous montrer, au-delà de l’espace et du temps, qu’aucune force aussi mauvaise soit-elle ne pourra jamais écorner ce message d’Amour universel, essence même de l’Être, émanation du principe du Bien. Alors sur le chemin du retour, comme l’agnostique Anne [16], d’un geste païen irréfléchi, je ne résisterai pas à la tentation de cueillir un tout petit caillou et le glisserai dans ma poche comme gage dérisoire de ma connexion continue avec ces purs esprits passés par là, avant moi, il y a plus de sept-cent ans déjà…Car le chemin se fait en cheminant…
NOTES
- Michel Roquebert in «L’épopée cathare,T4. Mourir à Montségur»: « Malgré un clergé saigné à blanc par les bûchers de 1210-1211, une Église complètement désorganisée et atteinte dans ses bases économiques, avec la destruction des maisons cathares, l’Église fut pourtant restaurée avec une rapidité déconcertante entre 1220 et 1226: réouverture des maisons sous la direction d’un ancien ou d’une supérieure et reconstitution de diaconés», l’auteur attribuant l’essentiel de l’action à Guilhabert de Castres.
- De l’été 1210 au printemps 1211, les bûchers de Minerve, de Lavaur et des Cassès ont fait de 500 à 600 victimes: ( M Roquebert, «Mourir à Montségur», note 30, p 564).
- Dans l’année 1301, Pèire Autier y présidera une grande assemblée de son Église, chronologie de A. Brenon in «Le dernier des cathares…»
- Pour suivre les pas des Bons Hommes du XIVe siècle: «Le dernier des cathares, Pèire Autier» de Anne Brenon.
- Terroir pyrénéen structuré par la haute vallée de l’Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale. (Wikipédia). Ax, Lordat, Rabat, Quié, Château-Verdun, Bompas, Niaux, Sabart, Lujat et Issaura… étaient des seigneuries de la haute vallée selon la carte de Florence Guillot, «Haute vallée de l’Ariège aux XIe et XIIe siècles».
- Géraut de Rodès, «L’inquisiteur Geoffroy d’Ablis et les cathares en comté de Foix»,Ed. Annette Palès Gobilliard , 98-101.
- Anne Brenon, «Le dernier des cathares, Pèire Autier», p 367.
- op cité p 206.
- Pèire Issaura, op cité note 6, «L’inquisiteur G.A et les cathares en comté de Foix»
- Sébélia Pèire, Registre de Jacques Fournier. 584.
- «La famille Issaura de Larnat» André Delpech, Heresis, n°16, juin 1991, p 1 à 20
- Registre de Ferrier, Doat XXII
- Culpa de Joana de Sainte-Foy, Mur, Sentences de Bernard Gui, Ed P. A. Limborch .
- Culpa posthume de Géraude de Toulouse, op cité.
- A. Brenon, «Les femmes cathares», p 303.
- A. Brenon, «Les femmes cathares», p 305.
Voici le texte que m’a envoyé notre guide touristico-historique, Bruno Joulia. Belle marche méditative à vous.
Pour se rendre à la Pierre Ronde:
Depuis le centre du village, prendre la rue de la fontaine/lavoir Antignac, qui se dirige vers le sud. Après avoir dépassé les dernières maisons, dans le tournant qui se présente à vous, empruntez le sentier qui monte en direction de l’ouest (à l’entrée duquel se trouve un petit panneau didactique) puis parcourez, sous le couvert des arbres, un peu plus d’une centaine de mètres avant d’arriver en vue du rocher recherché.
Chantal Benne.