32e dimanche du temps ordinaire

Informations du site

3 621 vue(s)

Lecture des textes de la liturgie catholique

Comme chaque Dimanche et pour les principales fêtes catholiques, je reprends la tradition cathare qui consistait en l’analyse des textes de la messe catholique et leur compréhension du point de vue cathare. Il n’y a là nulle intention malveillante mais un simple exercice de style visant à montrer que la compréhension des textes est aussi affaire de doctrine.

Messe du 32e dimanche du temps ordinaire

1re lecture :

Sagesse de Salomon : 6, 12-16

12 – Éclatante et inaltérable est la Sagesse, elle se laisse volontiers contempler par ceux qui l’aiment et elle se laisse trouver par ceux qui la recherchent ;
13 – elle prévient en se faisant connaître ceux qui la désirent.
14 – Celui qui dès le matin va vers elle ne peinera pas, car il la trouvera assise à sa porte.
15 – Méditer sur elle est la perfection de l’intelligence et celui qui aura veillé à cause d’elle sera bientôt sans souci,
16 – car elle va elle-même à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ; elle se montre complaisamment à eux sur les chemins et elle vient à leur rencontre à chaque pensée.

Mon commentaire :
Outre l’aspect hautement philosophique de ce passage, on ne peut manquer d’y voir également la description de recherche du salut. On comprend aisément que les cathares aient toujours placé ce texte au centre leur doctrine.

Psaumes : 63 (Vulgate 62), 2, 3-4, 5-6, 7-8

Aspiration du lévite momentanément éloigné du temple.
2 – Élohim, c’est toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi, mon corps languit après toi, comme une terre aride, altérée, sans eau.
3 – Ainsi que je te voyais dans le Sanctuaire, quand je contemplais ta puissance et ta gloire,
4 – car ta grâce est meilleure que la vie, mes lèvres te glorifiaient ;
5 – ainsi je te bénirai durant ma vie, en ton nom j’élèverai mes mains.
6 – Comme de graisse et de moelle mon âme sera rassasiée, ma bouche te louera par les acclamations de mes lèvres.
7 – Quand je pense à toi sur ma couche, durant les veilles, je médite sur toi,
8 – car tu es mon secours et à l’ombre de tes ailes j’acclame,
9 – mon âme est attachée à toi, ta droite me soutient.

Mon commentaire :
Cette prière du lévite en disgrâce marque une fois de plus la soumission esclavagiste dans le rapport des Juifs à Iahvé. Petit détail, c’est le pluriel Élohim qui est employé, comme si le lévite ne prenait aucun risque et choisissait de s’adresser à l’ensemble de la divinité.

2e lecture :

Première lettre de Paul à Timothée : 4, 13-16 (ou brève : 4, 13-14)

13 – Jusqu’à ce que je vienne, adonne-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement.
14 – Ne néglige pas ce don, en toi, qui t’a été donné par prophétie avec imposition des mains du Conseil des anciens.
15 – Occupe-toi de cela, tiens-toi à cela, pour que ton progrès soit manifeste pour tous.
16 – Sois attentif à toi et à ton enseignement ; persistes-y, car, ce faisant, tu te sauveras, toi et ceux qui t’écoutent.

Mon commentaire :
La fin de ce chapitre est plus proche de Paul.

Évangile selon Matthieu : 25, 1-13

1 – Alors le règne des cieux sera pareil à dix vierges qui ont pris leurs lampes et sont sorties au-devant du marié.
2 – Cinq d’entre elles étaient stupides et cinq, sensées.
3 – Les stupides avaient pris leurs lampes mais elles n’avaient pas pris d’huile ;
4 – les sensées avaient pris de l’huile dans des récipients en même temps que les lampes.
5 – Comme le marié tardait, elles se sont toutes assoupies et se sont endormies.
6 – Au milieu de la nuit, il y a eu un cri : Voilà le marié ! Sortez au-devant de lui !
7 – Alors toutes ces vierges se sont levées pour garnir leurs lampes.
8 – Et les stupides ont dit aux sensées : Donnez-nous de votre huile, parce que nos lampes s’éteignent.
9 – Les sensées ont répondu : Cela ne suffirait pas pour nous et pour vous ; allez plutôt en acheter chez les marchands.
10 – Pendant qu’elles y allaient le marié est venu et celles qui étaient prêtes sont entrées avec lui aux noces, et on a fermé la porte.
11 – Enfin viennent aussi les autres vierges, qui disent : Seigneur, seigneur, ouvre-nous.
12 – Mais il leur répond : Oui je vous le dis, je ne vous connais pas.
13 – Réveillez-vous donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure.

Mon commentaire :
De façon encore plus claire qu’au chapitre précédent ce texte nous explique que ce qui importe est uniquement d’être prêt au moment où nous serons appelés.

Voici comment je reçois ces textes.

Guilhem de Carcassonne.

Faites connaître cet article à vos amis !

Informations du site

Contenu soumis aux droits d'auteur.