12e dimanche du temps ordinaire

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Lecture des textes de la liturgie catholique

Comme chaque Dimanche et pour les principales fêtes catholiques, je reprends la tradition cathare qui consistait en l’analyse des textes de la messe catholique et leur compréhension du point de vue cathare. Il n’y a là nulle intention malveillante mais un simple exercice de style visant à montrer que la compréhension des textes est aussi affaire de doctrine.

12e dimanche du temps ordinaire

1re lecture :

Job : 38, 1. 8-11

1 – Et Iahvé répondit à Job, du sein de la tempête, et il dit : […]
8 – Qui enferma, à deux battants, la mer. Quand elle jaillissait, quand elle sortait du sein ?
9 – Quand je mis une nuée pour son vêtement et un nuage pour son maillot.
10 – Puis je lui imposai ma limite, je brisai verrou et battants,
11 – et je dis : « Jusqu’ici tu viendras et ne continueras point ; ici se brisera l’orgueil de tes flots ! »

Mon commentaire :
Dans ce morceau de poésie hébraïque, Iahvé explique à Job ce qu’il fit avant même l’arrivée de l’homme sur terre. S’il brise l’orgueil de la mer, il ne semble pour autant pas capable de réfréner le sien.

Psaumes : 107 (Vulgate 106), 21a. 22a. 24, 25-26a. 27b, 28-29, 30-31

Hymne de reconnaissance nationale
21 – Qu’ils rendent grâce à Iahvé pour sa grâce […]
22 – Qu’ils sacrifient des sacrifices d’action de grâces […]
24 – ceux-là ont vu les œuvres de Iahvé et ses merveilles dans les profondeurs.
25 – Il dit et fit se lever un vent de tempête, qui souleva ses vagues :
26 – ils montent aux cieux, […]
27 – […], ils titubent comme un ivrogne et toute leur sagesse s’évanouit.
28 – Ils crièrent vers Iahvé, dans leur détresse, et il les fit sortir de leurs angoisses :
29 – il ramena au calme la tempête et les vagues de la mer se turent.
30 – Ils se réjouirent de ce qu’elle s’apaisait, et il les mena au port qu’ils désiraient.
31 – Qu’ils rendent grâce à Iahvé pour sa grâce et pour ses miracles en faveur des fils d’Adam.

Mon commentaire :
Là aussi Iahvé est loué pour son aide aux marins pris dans la tempête. Mais, la mer et le vent ne sont-ils pas aussi des créations de Iahvé ?

2e lecture :

Deuxième lettre de Paul aux Corinthiens : 5, 14-17

14 – Car l’amour du Christ nous oppresse quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous : ainsi tous étaient morts,
15 – et il est mort pour tous afin que les vivants ne vivent plus pour eux mais pour celui qui pour eux est mort et a été relevé.
16 – De sorte que désormais nous ne connaissons plus personne selon la chair ; même si nous avons connu le Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
17 – De sorte que par le Christ on est une création nouvelle : ce qui est ancien a passé ; voici que tout se renouvelle.

Mon commentaire :
Christ nous a révélé le message de Dieu qui est l’Amour. Cet Amour nous subjugue quand nous voyons ce qu’il pousse à faire de contraire à notre condition charnelle. Cela nous prouve que notre état charnel n’est rien et que seul l’état spirituel compte. Grâce à cette révélation de la supériorité de l’esprit, Christ nous a projeté dans une autre dimension, celle où Dieu veut nous accueillir, celle où le péché n’a plus de sens, celle de la réconciliation et de la Consolation.

Évangile selon Marc : 4, 35-41

35 – Ce jour-là, le soir venu, il leur dit : Passons sur l’autre rive.
36 – Laissant la foule, ils le prennent tel qu’il était dans le bateau. Et il y avait d’autres bateaux avec lui.
37 – Arrive un grand tourbillon de vent. Les vagues se dans le bateau, au point que déjà le bateau se remplissait.
38 – Et lui, il était à la poupe, il dormait sur l’oreiller, On le réveille, on lui dit : Maître, tu ne te soucies pas que nous périssions ?
39 – Réveillé, il tança le vent et dit à la mer : Tais-toi ! Assez ! Le vent tomba, et un grand calme se fit.
40 – Et il leur dit :  Pourquoi êtes-vous si craintifs ? Comment n’avez-vous pas foi ?
41 – Effrayés d’un grand effroi, ils se disaient entre eux : Qui est-il, celui-ci, que même le vent et la mer lui obéissent ?

Mon commentaire :
Les disciples n’arrivent pas à imaginer le statut réel de Jésus. Aussi dès que la situation devient périlleuse ils doutent. Et quand il rétablit la situation ils hésitent sur les limites de son pouvoir. Ce passage est symbolique. C’est la tempête qui agite nos crânes que la foi vient calmer et non un quelconque événement météorologique ou miraculeux. La foi c’est croire sans avoir de preuve.

Voici comment je reçois ces textes.

Guilhem de Carcassonne.

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