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Troisième lettre de Jean

4-2-Bible
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Ce texte est tiré du Nouveau Testament publié dans la collection La Bibliothèque de la Pléiade des éditions NRF Gallimard.
Introduction de Jean Grosjean, textes traduits, présentés et annotés par Jean Grosjean et Michel Léturmy avec la collaboration de Paul Gros.
Afin de respecter le droit d’auteur, l’introduction, les présentations et les annotations ne sont pas reproduites. Je vous invite donc à vous procurer ce livre pour bénéficier pleinement de la grande qualité de cet ouvrage.

Troisième lettre de Jean

1 – L’ancien, au cher Gaïus que j’aime dans la vérité.
2 – Cher, je te souhaite d’aller bien en tout et d’avoir autant de santé que ton âme va bien,
3 – car je me suis fort réjoui des frères venus attester ta vérité, c’est-à-dire comme tu marches dans la vérité.
4 – Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité.

Mon analyse :
L’auteur s’adresse à un membre de son réseau communautaire avec qui il entretient de bonnes relations. Forcément il considère que ceux qui sont de son courant sont dans la vérité. On retrouve la vision juive du prochain, celui qui est proche dans la foi.

5 – Cher, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères qui sont pourtant des étrangers.
6 – Ils ont attesté devant l’église ton amour. Tu feras bien de les faire voyager d’une façon digne de Dieu,
7 – car ils voyagent pour le Nom sans rien recevoir des païens.
8 – Nous devons accueillir de tels hommes pour travailler avec eux à la vérité.

Mon analyse :
On comprend que ce qui fait de Gaïus un frère est qu’il accueille les envoyés de la communauté de l’auteur et les reçois dignement.

9 – J’ai écrit à l’église, mais Diotrèphe qui s’y veut le premier ne nous reçoit pas.
10 – C’est pourquoi, si je viens, je montrerai le travail qu’il fait à débiter contre nous des paroles mauvaises. Non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui le voudraient, il les en empêche et les rejette de l’église.
11 – Cher, n’imite pas le mal mais le bien. Celui qui agit bien est de Dieu. Celui qui agit mal n’a pas vu Dieu.

Mon analyse :
L’auteur semble n’avoir pas su convaincre tous les membres des communautés de la zone géographique concernée. Il accuse Diotrèphe de ne pas agir dans le sens qu’il voudrait et même d’être un opposant. Cela montre la division qui existait dans les communautés chrétiennes des premiers siècles. Peut-être ce Diotrèphe était-il plutôt proche de Paul.

12 – Démétrios a le témoignage de tous et de la vérité même, et nous en témoignons aussi et tu sais que notre témoignage est vrai.
13 – J’aurais beaucoup à t’écrire, mais je ne veux pas t’écrire avec l’encre et la plume.
14 – J’espère te voir bientôt et nous parlerons de vive voix.
15 – Paix à toi. Les amis te saluent. Salue les amis chacun par son nom.

Mon analyse :
Par contre, ce Démétrios est lui reconnu comme favorable à l’auteur. D’après les prénoms nous sommes apparemment dans la diaspora héllénique.

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