8 – Église cathare

Mon chemin de foi

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 Retraitée du monde associatif (insertion sociale) depuis 7 ans, je vis sobrement dans un hameau cévenol de 8 habitants.

Élevée dans la religion catholique, mais avec un père anticlérical, je perçois très tôt les incohérences de l’Église. Dès l’enfance je prend conscience qu’en naissant fille ma vie ne sera pas un long fleuve tranquille, mais j’ai foi en Dieu et en son Amour.

Le  christianisme cathare, je le découvre auprès d’un ami originaire de la vallée de la Roya. Il fait écho à mes interrogations, mais l’impeccable droiture des bonshommes semble inaccessible à l’imparfaite que je suis.

 Avec le temps et les vicissitudes de la vie, les doutes et les questionnements se convertissent en certitudes et quelques années après je m’éloigne de la religion  catholique,  mais je garde au fond de moi, comme ligne de vie, l’unique commandement de Christ : « Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé ». Mon cheminement commence ; il continue et pour longtemps encore.

En 2014 je découvre le site Catharisme d’aujourd’hui et le livre d’Éric. En 2016, je participe à la huitième Rencontre cathare ; je fais la connaissance d’Éric, de José, de Ruben, de Renée et bien d’autres. Au terme de ces deux jours de partage, je repars dans les Cévennes le cœur lourd ; je quitte ma famille spirituelle, mais je ne suis plus seule sur le chemin ; ma place est parmi eux. Je décide de m’engager, comme d’autres l’ont fait avant moi et  comme le feront d’autres après nous sur le chemin de la résurgence cathare que nous espérons tous et cela me comble de joie.

Bienveillance à tous.

Élysabeth

Les carêmes cathares

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Les carêmes cathares

Présentation

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les carêmes, mais seul le noviciat permet de les découvrir vraiment, au fur et à mesure de la pratique de vie communautaire. Cependant, je vais essayer de vous les présenter, d’un point de vue pratique d’abord, puis d’un point de vue plus spirituel ensuite.Read more

Expression

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Expression

La communication ne fonctionne pas à sens unique.
Cet espace vous est ouvert pour exprimer votre rapport au catharisme, que ce soit au plan spirituel, historique, artistique, etc.
Il y a autant de formes d’expression que d’individus s’exprimant.
En voici quelques unes :

Expression artistique

Christine Lany

Cette artiste « surréaliste » vous propose, dans son exposition, des œuvres inspirées d’éléments naturels ou architecturaux découverts sur des sites en rapport avec le catharisme. Elle est aussi l’auteure du tableau ayant servi de couverture au livre Catharisme d’aujourd’hui.

Ermessenda

Œuvre anonyme, ce poème est dédiée à l’épouse du comte de Foix, jugée et brûlée post mortem pour hérésie.

Parcours spirituels

Chacun de nous s’interroge sur la spiritualité, un jour ou l’autre. Cela peut conforter une voie que nous suivons depuis l’enfance ou inciter à explorer d’autres chemins de foi. Parfois, après s’être engagé dans une voie qui nous semblait correspondre à notre spiritualité, nous nous apercevons qu’elle ne nous convient pas et nous en empruntons une autre.
Ce qui importe est de savoir vers où nous voulons aller.
Vous trouverez dans ces parcours personnels l’expression de choix anonymes ou assumés, mais surtout, vous pourrez m’adresser un texte présentant le vôtre, qui sera publié à votre guise de façon ouverte ou anonyme.

    AnonymePseudonymeMon nom réel

    En envoyant ce message, j'accepte sa publication sur le site.

    Mon cheminement

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    Elevé au sein  d’une famille où les pratiques et rituels de l’église catholique romaine encadraient les jours et les visions spirituelles, ce ne fut qu’à l’aube de ma vingtième année, à la lecture d’un livre traitant de la croisade albigeoise, que ce chemin mensongé s’arrêta violemment.

    Découvrant, avec une profonde stupeur, les actes orchestrés par cette église à laquelle j’appartenais,  un dégoût, une immense déception et une irrépressible colère m’envahirent. Un lourd sentiment d’avoir été trompé s’imposa à moi. Ayant servi comme enfant de cœur durant de nombreuses années, tout en étant louveteau, puis scout, une large partie de mon enfance prenait un air de fausseté.

    S’il me fallut quelques temps pour comprendre que mes parents ignoraient totalement cette page noire de leur église (mon père disait toujours avoir une foi d’enfant) et que leur en vouloir n’était donc nullement justifié, mon ressenti à l’égard de l’église catholique romaine et de ses représentants en fut tout autrement.

    Face à ce vide que venait de créer cette douloureuse découverte, je ne tardai à me tourner vers l’AMORC et l’Ordre Martiniste Traditionnel. Mais assez vite cette voie se révéla ne pas être la mienne.

    Je commençai à m’intéresser alors à l’histoire de ces cathares et participai à quelques réunions organisées par la Société du Souvenir et des Etudes Cathares à laquelle je venais d’adhérer.

    Mais, passionné d’histoire depuis mon adolescence, le chemin pris pour aller à la rencontre de ces Bonnes et Bons Chrétiens se fit exclusivement par le biais historique, me rendant régulièrement, grâce aux livres de Michel Roquebert (L’épopée cathare) sur un grand nombre de sites (hameaux, villes et villages) où vécurent ces femmes et ces hommes dont le « souvenir » me bouleversait. J’avais alors la sensation d’être à la recherche d’ombres du passé.

    En parallèle de ce retour sur leurs traces, ma foi se focalisait uniquement sur le message d’Amour de jésus.

    Immergé dans le monde des affaires, et menant une vie professionnelle de chaque instant, la sphère financière ne modifiait pas l’homme de foi. Chaque jour je m’efforçais d’habiller, au mieux, mes devoirs et engagements professionnels de respect et d’humanité et ma conscience fut mon guide durant ces deux décennies.

    Mais cette vie trop trépidante, sans repos, me conduisit durant deux mois dans un lit d’hôpital, suivi de quinze mois de mise à l’écart de mon travail.

    Et ce fut là, que totalement immobilisé sur un lit de douleur que mes yeux se décillèrent. Je venais de rencontrer un homme « dont les pensées étaient miennes » ;  Paul de Tarse ! Moment de révélation pour ma vie intérieure, alors que mon corps n’était que souffrance.

    Après avoir occupé une place importante en moi, mais toutefois seconde, l’être spirituel prenait le flambeau pour me guider vers cette fin de vie qui, depuis la fin de mon adolescence, m’appelait.

    Mon existence d’homme valide reprit son cour, mais l’homme d’affaires s’effaça. Il y avait urgence à changer de sillon de vie.

    Grâce à internet je rencontrai Yves Maris et puis le site Catharisme d’Aujourd’hui. C’était l’époque des forums avec leurs bons et moins bons aspects. Après quelques rares participations, j’optai pour une position d’observateur.

    Jusqu’au jour où j’appris, grâce à la découverte d’une passionnée de généalogie, que plusieurs de mes ancêtres, alors de religion protestante en ces temps-là, avaient été, suite  à la révocation de l’Edit de Nantes, contraints de renier leur foi, sous peine de voir leurs enfants confiés à des familles catholiques et leurs biens saisis.

    A l’instant même de cette révélation, je sus que je devais modifier mon statut, en passant d’observateur, à participant à la résurgence du catharisme.

    Garnier du Lantarès

    Retour aux sources

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    Dans mon enfance j’avais un oncle chez qui j’aimais bien me réfugier car il vivait seul dans ses garrigues, avec ses bestioles  en  toute autonomie ce qui lui valait le surnom de sauvage pour ses détracteurs ou de cathare pour ceux qui le connaissaient mieux

    Il me cassait du curé alors qu’élevé dans la religion catholique  je préparais ma communion et je ne comprenais pas tout son message bien que percevant une part de vérité dans ses propos

    J’ai toujours attaché une grande importance aux valeurs chrétiennes d’Amour, de bienfaisance et d’humanité ce qui m’a amené à prendre, plus tard,  des responsabilités dans des associations d’enseignements  dits libres puis à la quarantaine à rejoindre la franc-maçonnerie chrétienne

    Ainsi la voie Rectifiée empruntée à JB Willermoz ( du rite écossais rectifié) me ramène vers un christianisme primitif  initié par JC

    Cependant en qualité de cherchant, je re-croise la doctrine cathare qui participe également d’une quête de la Vérité

    Me voici donc avec et parmi Vous, pour comprendre, vivre  et partager

    Bien amicalement

    Stephan

    L’évolution de mon noviciat cathare

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    L’évolution de mon noviciat cathare

    À l’issue de ce cinquième carême de mon noviciat, entamé le 16 juin 2016, je ressens le sentiment d’avoir atteint une sorte de plénitude dans ma démarche. C’est un peu comme si, après avoir monté un certain nombre de marches j’atteignais un niveau intermédiaire où je peux faire une sorte de point sur mon avancement.
    Certes, j’ai clairement la certitude que je suis loin d’atteindre au but… mais pouvons-nous l’atteindre vraiment, ou bien n’est-ce là aussi qu’une étape supplémentaire ?
    Cependant, il me semble que j’ai obtenu des résultats dans mon évolution spirituelle qui me donnent à penser que je dois envisager une progression, car l’évolution du croyant et du novice me semble être le fruit d’étapes successives qui constituent autant de ruptures dans une progression apparemment linéaire et calme.
    Bien entendu, ce n’est qu’une opinion personnelle et j’aurai besoin que les croyants qui liront mes messages me répondent afin de me donner leur sentiment personnel.

    Bien entendu, l’idée n’est pas d’arrêter, au contraire. Mon questionnement est d’essayer d’évaluer mon degré d’avancement pour savoir si je peux faire « un pas » de plus. J’ai toujours su que je devrais avancer prudemment et prendre mon temps pour éviter de tomber dans les embûches du monde. Ces embûches causées par l’impatience qui vous font croire que vous êtes déjà quasiment un Bon-Chrétien, qui vous pousse à négliger, voire à mépriser les enseignements de nos prédécesseurs et à pratiquer sans les compétences indispensables des actes qui au lieu de vous élever, vous abaissent.

    Pour moi donc, faute d’encadrement digne de ce nom, estimer si je peux entamer ma préparation à la réception de la Sainte Oraison dominicale est un problème.
    J’ai l’impression d’avoir atteint un niveau où pas mal de choses se sont éclairées à mes yeux et où je me dis que retarder de trop cette avancée décisive revient à me conforter dans une position plutôt sécurisante mais nuisible à mon avancement et surtout, nuisible à la résurgence cathare qui ne pourra se faire que lorsque nous aurons suffisamment de novices en cours de formation et, espérons-le des Bons-Chrétiens pour les encadrer.

    Je ne peux pas — et ne veux pas — me contenter de ma seule appréciation pour décider du palier que je peux m’autoriser à passer pour poursuivre ma progression.
    Voilà pourquoi votre regard, à la fois extérieur et intérieur m’est indispensable.

    Je me donne jusqu’au mois de février pour réfléchir sereinement à tout cela et je vous demande d’en faire autant.

    Merci d’avance de votre bienveillante sollicitude.

     PS : J’ai publié ce texte sur Facebook, mais comme certains croyants n’y ont pas accès, je le publie également ici. Pour me répondre, excepté la page Facebook de la maison cathare, vous pouvez m’adresser un message via ce formulaire.

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